Les élèves du nouveau lycée de la commune d’Ath-Rached, à une quarantaine de kilomètres au Sud-est du chef-lieu de la wilaya de Bouira, ont entamé hier, un mouvement de grève illimitée, et ce afin de dénoncer «les mauvaises conditions de scolarisation au sein de l’établissement». Les élèves grévistes dénoncent, entre autres, le manque d’enseignants, l’absence de chauffage et de la restauration au sein dudit lycée. Ainsi et après les enseignants et les parents d’élèves, c’est autour des élèves du nouveau lycée d’Ath-Rached de bouder les bancs d’écoles, en raison de l’absence du chauffage au sein de l’établissement. D’après-eux, les appareils de chauffages n’ont pas encore été mis en service, et ce, depuis le début de l’année scolaire. «Nous ne pouvons plus suivre les cours dans ces conditions. Les classes sont gagnées par un froid glaciale depuis le début de la semaine», nous dira l’un des élèves grévistes, avant d’ajouter : «Le lycée dispose pourtant d’une chaufferie et équipé de fourneaux pour chaque classe. On se demande pourquoi ils ne fonctionnent toujours pas». Les élèves grévistes ont soulevé également plusieurs revendications liées à leurs conditions de scolarisation. Ils décrètent, notamment, la non-ouverture de la cantine de l’établissement ainsi que le manque flagrant des enseignants et d’encadreurs au sein de cet établissement. Toujours d’après leurs déclarations, ils sont pris en charge au niveau du CEM de la commune, situé à plus de sept kilomètres de leur lycée. «Chaque jour, nous sommes obligés de se déplacer, à midi, vers le CEM parfois à pied pour se restaurer. Apparemment, les travaux de réalisation de la cantine de notre lycée n’ont pas encore été finalisés. Si c’est le cas, l’on se demande pourquoi il a été inauguré alors ?», s’interrogent ces élèves grévistes. Les élèves protestataires assurent qu’ils ne sont pas prêts à rejoindre les bancs de l’école, jusqu’à la mise en service de la chaufferie. «C’est une grève ouverte. Nous n’allons pas reprendre les cours jusqu’à la satisfaction de nos revendications !» assurent-ils. Contacté par nos soins, le président de l’association des parents d’élèves du lycée, M. Essaid Habache, nous a confirmé l’information, tout en affirmant que l’établissement en question manque de plusieurs commodités, nécessaires pour le bon déroulement des cours. Ils décrètent aussi le manque des enseignants et des encadreurs. D’après lui, la majorité des professeurs du lycée sont des contractuels, d’autres assurent les cours au niveau de deux lycées. «Certains enseignants assurent la navette entre notre commune et celle d’Ath-Leqsar, car ils enseignent au niveau des deux établissements», assure notre interlocuteur.
O. K.