L’office de promotion et de gestion immobilière OPGI de Béjaïa avait mis en vente dans différentes communes de la wilaya, les droits de location de locaux à usage professionnel, commercial et artisanal.
Valable 21 jours, à compter du 21 Octobre 2015, cette vente de gré à gré a été insérée dans un avis affiché au public dans le tableau d’affichage du siège de l’APC de Seddouk. Cet avis a fait beaucoup de mécontents parmi ceux qui ont appris la nouvelle du fait que l’OPGI de Béjaïa possède des locaux à Seddouk qui ne sont pas mis en vente. Pour en savoir plus, nous nous sommes rendus à l’agence OPGI de Seddouk située à la cité des 48 logements où un préposé au guichet nous a donné plus de détails. «Certes, nous avons encore 24 locaux à la ville de Seddouk qui ne sont pas encore vendus parce qu’ils sont affectés à la wilaya qui les a réclamés dans le but de les distribuer aux jeunes chômeurs. Comme ces locaux ne sont pas encore distribués, nous avons formulé une demande à la wilaya pour nous les restituer. Nous sommes dans l’attente de recevoir une réponse», a-t-il dit. Ces locaux non encore attribués posent des désagréments aux locataires des logements situés en dessus. C’est un habitant de la cité des 48 logements qui nous dira ce que «ces locaux à l’abandon depuis des années sont devenus des réceptacles d’ordures et des lieux de prédilection des délinquants qui trouvent un malin plaisir de se refugier pour s’abreuver ou fumer un joint. Nous souhaitons qu’ils soient vendus pour qu’un terme soit mis aux nuisances qu’ils engendrent». Pour ce qui est des locaux professionnels pour jeunes chromeurs, la commune de Seddouk a bénéficié d’un quota de 200 locaux. Faute de terrains disponibles en ville, seuls 150 ont été retenus et réalisés, les 50 restants ont été restitués. Ces 150 locaux ont été distribués, il y a environ cinq ans et malheureusement un nombre réduit ne dépassant pas les 10% est exploité les 90% restent sont inexploités.
L.Beddar

