Sitôt le lycée de cette municipalité mis en service, dimanche dernier, le CEM dit base 5, ayant servi d'annexe pendant trois ans, a repris ses activités.
Et c’est ainsi que les élèves de 1°AM, 2°AM et 3°AM scolarisés dans les CEM Frères Boufateh du chef-lieu « Tighilt Bougueni » et du CEM base 3 d’Akerrouch Oufella, généralement originaires des villages de Taka, d’Ath Messaoud et d’Imlikchène et des hameaux environnants ont été réaffectés dans cet établissement. Si de l’extérieur, celui-ci paraît encore neuf, il n’en est pas de même pour son intérieur. Parce que, nous diront certains collégiens rencontrés à l’extérieur du collège, ce dernier a subi quelques dégradations. «Non seulement, il y a des graffitis partout, mais aussi le mobilier est quelque peu dégradé. Des chaises et des tables sont cassées et bien d’autres choses», nous confiera un jeune enfant d’une classe de première année tout content, tout de même, parce qu’il a rejoint un établissement tout proche de son domicile. Selon une source proche de cet établissement, un constat est fait et sera signalé à la tutelle pour être comblé. Concernant le personnel, tout est en place. Selon la même source, aucun manque n’est à signaler et que l’établissement fonctionne comme il se doit. Au sujet de la restauration, c’est une salle qui a été aménagée lorsque cet établissement avait fonctionné comme annexe de lycée qui fait office de réfectoire. Par ailleurs, il faut dire que la remise en fonction de ce collège a tout de même soulagé les deux collèges où étaient scolarisés ces élèves en matière d’effectifs d’une part, et en matière de places dégagées dans leurs réfectoires respectifs, d’autre part. Il est à noter que, même le projet de cantine en cours, devra être réceptionné incessamment. Et c’est ainsi que cette commune a non seulement un lycée, mais aussi trois collèges en attendant la livraison de celui de Tamdikt, dont la reconstruction a atteint plus de 90% de taux d’avancement. Ce quatrième collège est tant attendu aussi bien par les élèves que par leurs parents parce que ces petits chérubins souffrent du problème de transport en se déplaçant quotidiennement au chef-lieu de daïra (Tizi-Gheniff) depuis maintenant presque cinq ans. Si pour l’enseignement moyen et secondaire, il n’y a presque plus de manque, les écoles primaires ne sont pas logées à la bonne enseigne, car certaines d’entre elles attendent des restaurations depuis des années alors qu’à Taka, l’école en préfabriqué n’est pas encore inscrite pour subir sa reconstruction.
Amar Ouramdane