«Nous délivrons des cartes grises au niveau de la mairie, depuis trois jours», nous informe Hamid Ould Saadi, vice président de l’APC d’Aïn El Hammam. Quant aux cartes d’identité elles sont déjà délivrées sur place, depuis plus d’un mois. Ce qui ne peut que faciliter la procédure aux citoyens qui, il n’y a pas longtemps, devaient faire la navette entre la mairie et la daïra. Au niveau de l’APC de l’ex-Michelet, deux personnes seulement attendaient leur tour pour déposer leurs dossiers, ce dimanche matin, au guichet ouvert à cet effet au troisième étage du siège de la mairie. Le manque d’espace a conduit l’exécutif municipal à aménager la salle de réunions pour les besoins de la cause. L’accès au public a été ouvert sur le boulevard du premier novembre, face au commissariat.
Le nombre de demandes de cartes d’identités nationales est de loin plus important que celui des cartes grises, dont «les nombres varient, selon les jours», nous dit un préposé sans donner plus de précisions. Il est vrai que cette opération, sensée rapprocher l’administration du citoyen, arrange encore plus les affaires de ceux qui résident dans les communes situées loin du chef-lieu de la daïra. Ainsi, les habitants d’Akbil, d’Ath Bouyoucef ou d’Aït Yahia n’ont plus à se déplacer sur près de dix kilomètres, pour certains, pour se rapprocher du chef-lieu de daïra, dont ils dépendent, situé à Aïn El Hammam. Cette opération, appelée à se généraliser à toutes les APC, profitera aux citoyens de ces communes qui déposeront leurs dossiers sur place, une fois avoir délivré les documents d’état civil nécessaires. Notons que les cartes d’identité biométriques ne sont pas encore à l’ordre du jour au niveau local. Cependant, les services de la daïra, à l’étroit jusqu’à présent, seront plus aérés et se consacreront à la délivrance de passeports biométriques et réduiront les attentes des rendez-vous pour le dépôt de dossiers.
A.O.T.
