Hier dimanche, plusieurs établissements scolaires, relevant des trois communes de la daïra d’Iferhounène, à savoir Imsouhal, Iferhounène et Illiltène, sont restés fermés à cause des couches de verglas sur la chaussée, rendant ainsi toute circulation dangereuse, voire impossible dans certains endroits cachés au soleil, d’où l’absence du transport scolaire pour acheminer les élèves vers leurs établissements respectifs.
D’ailleurs, même les transporteurs privés et autres propriétaires de véhicules particuliers étaient restés confinés chez eux par précaution et ils n’ont pu quitter leurs domiciles pour rejoindre chacun sa destination qu’aux environs de 11 heures, après la fonte du verglas. D’ailleurs, nous avons croisé sur notre chemin plusieurs propriétaires de véhicules qui ont préféré se rendre en ville à pieds, sans le moindre risque pour leurs automobiles, à l’exemple d’Ahmed du village de Tizi Guefrès, dans la commune d’Imsouhal, propriétaire d’un fourgon de transport de marchandises, préférant faire 07 kms à pieds que d’abimer son véhicule. Il y en avait beaucoup d’autres comme lui qui ont fait plusieurs kilomètres à pieds. D’autres parts, certains parents d’élèves nous ont appris que des écoles primaires étaient fermées à cause du manque de chauffages, à l’exemple de l’école du village d’Aït Arbi, relevant de la municipalité d’Iferhounène, dont les classes de 1ère, 2ème et 3ème année ainsi que le local servant de crèche étaient restés sans chauffages «depuis que les autorités communales avaient supprimé les chauffages à mazout pour les remplacer par d’autres en gaz naturel, dont l’alimentation de ces locaux par cette énergie stagne à ce jour», nous apprendra un parent, dont le fils, élève à la crèche, «avait pris un coup de froid», a-t-il signalé ce qui l’a obligé à le garder chez lui en attendant de lui trouver une place «dans une école chauffée», soulignera-t-il. En revanche et afin d’éviter aux élèves les absences fréquentes dans cette région montagneuse et très froide, d’où la formation de verglas, les autorités locales doivent prévenir ces fermetures par le salage des chaussées afin de permettre une meilleure fluidité de la circulation, sinon se sont les enfants de la région qui vont payer le laxisme des responsables concernés.
A. M.

