De 20 à 30 cm de neige enregistré

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Le cumul pluviométrique enregistré ces dernières vingt-quatre heures, est de 30 mm. La couche de neige sur les hauteurs, à partir de 700 mètres d’altitude, est comprise entre 20 et 25 cm, selon la station météorologique de Bouira. «Ce cumul sauve la situation gravement compromise par un mois de décembre très déficitaire en pluie», nous affirmait, hier, son responsable. Selon la même source, le déficit est de 100 mm par rapport à l’année passée, dont le cumul était de 270 mm. Il est actuellement de 160 mm. Il était temps ! La végétation commençait à n’en plus pouvoir, suite au stress hydrique qui sévissait dans la région depuis plus d’un mois et demi. Cette perturbation a provoqué donc, une importante chute de pluie, de neige et de grêle qui rend les agriculteurs de nouveau optimistes. « Nous allons avoir encore de la pluie et probablement de la neige sur les montagnes », assurait notre interlocuteur qui prévoyait, à partir de jeudi prochain, une nouvelle perturbation atmosphérique. «Mais elle sera moins importante que la précédente», a-t-il alors précisé. Ce qu’il y a lieu de noter, c’est le rafraîchissement de l’air. Nous passons de maximales comprises entre 25 et 28 degrés à des minimales comprises entre 0 degrés et 2,5 degrés ! Ce changement, même les plus fins limiers de la météo, n’auraient pu le prévoir et l’annoncer sans les moyens sophistiqués dont ils disposent et les méthodes qui sont les leurs, pour traités les données recueillies au niveau de leurs centre national et de leurs stations installées un peu partout. En tout cas, ce virage à 90° pris par la météo, où d’une journée vraiment printanière nous passons le lendemain à une journée hivernale des plus rigoureuses, témoigne, une fois de plus, du caprice de notre climat. Et les gens qui passent brutalement de températures élevées à des températures basses encaissent mal cet écart. Ce chaud et se froid se traduisent par des rhumes assez carabinés. On passe ainsi à se couvrir et à se découvrir au grès d’un climat météo déconcertant. D’un autre côté comment ne pas se réjouir ? Un beau printemps est largement tributaire d’un hiver pluvieux. De même le remplissage des barrages et des nappes phréatiques, lesquels auraient « souffert » de cette sécheresse si celle-ci s’était prolongée encore de quels jours. Ainsi, l’année serait belle. La moisson aussi. À condition qu’il y ait de la pluie encore et de la neige en février, en mars et en avril.

Aziz Bey

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