La botte de foin à 800 DA au marché hebdomadaire !

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Les conséquences de la sécheresse, qui frappe le pays depuis des mois déjà ne se sont pas fait attendre. Nonobstant la chute des dernières pluies sur le Nord du pays, il n’en demeure pas moins que cela reste insuffisant pour chasser pour une longue durée la sécheresse.

Cette dernière affecte lourdement le secteur de l’agriculture, entre autres, et les paysans ne savent plus où donner de la tête pour conjurer ce « mauvais sort » qui ne cesse de s’abattre sur eux! Cette situation a influé négativement sur la filière de l’élevage animal, notamment où les prix des différents aliments pour bétail ont connu une hausse vertigineuse sur les différents marchés hebdomadaires.

À l’image du marché de Tazmalt, où la botte de foin, aliment le « moins » cher et le plus utilisé pour le bétail, s’est renchérit en l’espace de quelques semaines seulement. En effet, jeudi dernier, nous avons constaté la hausse des prix de la botte de foin, lesquels sont passés de la fourchette de 550-600 DA à 750-800 DA la botte, et ce, en l’espace de quelques semaines. Dans le compartiment réservé à la vente du foin, il y avait, comme à l’accoutumée, des dizaines de vendeurs de cet aliment des cheptels, venus des wilayas de M’sila, Setif et Bouira à bord de leurs camions chargés de bottes de foin. Les négociations allaient bon train dans chaque point de vente, où les éleveurs de bovins et d’ovins tentent de trouver un terrain d’entente pour faire baisser les prix qui ont augmenté vertigineusement, et ce, de 200 DA en moyenne! «Ce n’est toujours pas facile d’arracher quelques dizaines de dinars de moins à ces marchands de foin, les négociations avec eux sont très serrées! Ils ont mis le ‘feu’ au foin avec ces nouveaux prix haussiers!», regrette un éleveur de bovins.

De leur côté les vendeurs justifient la flambée de ces tarifs par la sécheresse, et la mauvaise fenaison de l’an dernier. «L’année passée a été catastrophique pour la fenaison. Cela est dû à la sécheresse. La demande sur le foin a augmenté ce qui fait que les prix grimpent à leur tour!», affirme un vendeur de M’sila. Par ailleurs, au marché à bestiaux, les prix des ovins des bovins restent toujours élevés.

Syphax Y.

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