Le SNPSP et le SAP interpellent le wali et le DSP

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Le syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) et le syndicat Algérien des paramédicaux (SAP) interpellent, à travers une lettre (dont une copie a été parvenue à notre rédaction) adressée au wali de Tizi Ouzou, le directeur de la santé publique (DSP) et l’inspecteur général du ministère de la Santé et de la réforme hospitalière, pour leur demander de prendre des mesures efficientes afin de régler la situation conflictuelle qui perdure au sein de leur établissement. «Une situation inédite et intolérable marquée par la fermeture de la direction de l’EPSP et de la polyclinique depuis le 4 janvier dernier. Cette situation fait suite à la décision du ministère de suspendre le directeur, une décision indiscutable et que l’on ne peut remettre en cause», écrivent les rédacteurs. Plus loin dans leur lettre, ils étayent leur écrit : «Certaines énergumènes n’ont pas trouvé mieux que de recourir à des moyens antiréglementaires et dictatoriaux pour réclamer le maintien d’un directeur dont l’incompétence, l’ignorance de la réglementation et la mauvaise gestion ne sont un secret pour personne». Pour terminer leur lettre fleuve, ces rédacteurs déclarent : «Le SNPSP et le SAP ont toujours revendiqué l’application de la réglementation dans toute sa rigueur concernant la gestion de l’EPSP, chose qui dérange ces groupes d’intérêt. Le changement de directeur dépoussiérera certains dossiers, dont l’octroi de la prime de contagion et des rappels relatifs à celle-ci. Les deux syndicats demandent une enquête qui concernerait les services de la DRH et de la DFM. Nous restons disponibles à apporter notre contribution, car il y va de la crédibilité du service publique, de l’intérêt de notre établissement et de celui du malade».

Hocine T.

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