L’APC de Boumerdès, dont l’organigramme a été modifié après l’installation de son nouveau président, Baouali, il y a mois de quinze jours, vient d’adopter à la fois le budget primitif, le budget supplémentaire ainsi que le compte administratif. C’est, donc, une nouvelle assemblée communale qui s’attelle, après la destitution de l’élu FFS par la wali, sur décision de justice, à concrétiser les projets d’utilité publique, conformément aux orientations des hautes instances étatiques. Ses membres, à leur tête le maire, affichent leur ambition de surmonter aussi bien les quatre mois de blocage, lié à leur profonde mésentente avec l’ex-édile municipal, que les éventuelles difficultés générées par la baisse du financement de ses multiples activités. D’ailleurs, le budget de cette année a été voté avec une baisse de 20 milliards de centimes, induite par la baisse des recettes, notamment de la taxe de l’activité professionnelle ayant connu, elle, une réduction de 14 milliards de centimes et celle de la moins value de six (06) milliards. En outre, les recettes fiscales qui constituaient 94% des recettes municipales sont, désormais, revues à la hausse. Donnant la priorité aux problèmes paraissant urgents, l’APC a inscrit une enveloppe de 12 milliards pour la collecte des ordures, en programmant dans ce cadre un marché avec des entreprises de l’ANSEJ concernant ces tâches de voirie, au niveau d’une partie de l’ex-Rocher Noir. Avec cette précision, le surplus des employés communaux sera réaffecté vers le nettoiement des écoles et des jardins publics. Une somme de 9 milliards de centimes est destinée à l’achat d’une benne tasseuse, alors qu’une enveloppe budgétaire de 12 milliards de centimes sera consacrée à l’éclairage public dans certains quartiers et agglomérations secondaires. Une somme de 97 milliards, non encore consommée dans le budget supplémentaire, a été de surcroît, répartie à l’unanimité sur différentes localités environnantes. L’on prévoit, dans ce cadre, la réalisation d’une école primaire d’un montant de 10 milliards au Sahel. Comme autres projets, on cite la réalisation d’un centre commercial au lieu Oued Tattareg, dont l’étude est évaluée à huit milliards, le réaménagement du marché hebdomadaire, l’aménagement d’un parking près du front de mer, et l’embellissement du centre-ville, jouxtant l’esplanade Madaur, et ce, en plus du recouvrement des créances de taxes d’ordures ménagères, lesquelles avoisinent les 40 milliards de centimes.
Salim Haddou
