Il y a une année disparaissait le commandant Mohamed Saïki

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L’homme a marqué son époque de façon indélébile. Sa mort, le 22 janvier 2015, dans un hôpital à Paris, où il a été évacué pour des soins, a plongé «la famille révolutionnaire» dans un profond émoi. Natif de Sour El Ghozlane, il a commencé très tôt à militer en faveur de l’indépendance. Ce militantisme a débouché peu après le déclanchement de la guerre de libération, par son engagement physique dans les rangs de l’ALN. Dès les premiers jours, en effet, il a participé à un grand combat qui a duré une journée entière et où une soixantaine de moudjahidine tombaient sous les balles de l’ennemi qui avaient lancé dans cette opération d’importants moyens militaires, y compris l’aviation. Son parcours héroïque dans les rangs de l’armée de libération n’a, ensuite, connu aucun répit. Blessé dans un autre combat, mais jamais fait prisonnier, il a continué à lutter jusqu’à la victoire finale aux côtés d’hommes illustres. Retourné à la vie civile dès 1962, il a occupé plusieurs postes en qualité de membre de l’Assemblée nationale constituante. Puis de secrétaire national de l’organisation nationale des moudjahidine et, enfin, le poste de membre du conseil national des moudjahidine. Son dernier effort a été pour la création d’un musée du Moudjahid à Sour El Ghozlane. Mais qui mieux que son livre pourrait parler de cet homme de valeur et de ses glorieux compagnons que ses Mémoires ? Et qui mieux que le secrétaire général de l’Organisation nationale des Moudjhidine de Bouira pourra évoquer son souvenir ? Ce dernier, d’une probité intellectuelle qui ne saurait être mise en doute, a voulu nous accordé ce jeudi après-midi, un bref entretien alors que la wilaya ainsi que l’ONM se prépare, ce samedi 23 janvier, à célébrer l’anniversaire de ce héros, auquel la dépêche de Kabylie a consacré un large espace, en apprenant sa regrettable disparition.

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