Une année après son effondrement, suite aux intempéries, un pan du mur de soutènement qui ceinture, en bas, les services du siège de la daïra de M’Chedallah, n’est pas encore réhabilité à ce jour. En effet, ce mur de ce soutènement sis à la rue Amar Akkache, au centre-ville, se trouve en proie à l’usure et à la dégradation. La chute d’un pan de ce mur l’an dernier a bloqué la circulation durant des semaines, car le remblai s’est étalé sur les trottoirs et la chaussée. Un grillage y a été installé pour ce faire, mais celui-ci a été arraché par des inconnus, et la circulation automobile a été rétablie. Mais ce qui est intrigant dans tout cela, c’est la non-prise en charge de ce problème par les autorités locales. À notre connaissance, un avis de consultation a été formulé afin d’octroyer les travaux de réhabilitation à l’entreprise la moins disante, mais force est de constater que sur le terrain, rien n’a évolué dans ce sens pour des raisons inconnues. Cependant, le constat que nous y avions fait sur place laisse le sang glacé. Effectivement, la bâtisse en amont de ce mur de soutènement risque de « s’écrouler », à l’endroit où s’est produit le glissement et l’affaissement de ce pan du mur. Le sol s’est dangereusement érodé à la base de la bâtisse contiguë au siège de la daïra. Nonobstant cela, les piétons et les automobilistes empruntant, chaque jour, cette rue de Amar Akkache ne seront pas, non plus, épargnés par un éventuel glissement de terrain au niveau de ce mur de soutènement, lequel est assujettit à l’usure à cause des eaux pluviales qui le fragilise de plus en plus.
Y. S.