L’année 2016 s’annonce difficile pour les ménages qui voient leur pouvoir d’achat menacé par une inflation galopante. Celle-ci a été induite par les augmentations de certains produits essentiellement énergétiques (carburants, gaz et électricité), décidées récemment par les pouvoirs publics. Dans le commerce, les différents intervenants n’ont pas attendu longtemps pour répercuter ces augmentations sur une large gamme de produits proposés à la consommation. Ces augmentations tous azimuts, on les a constatées en ce début d’année dans la daïra de Bechloul. En effet, de fin décembre 2015 au début janvier 2016, soit un mois environ, tout vire à la hausse. C’est le même constat dans les deux marchés hebdomadaires d’Ath Leqsar et de celui du chef-lieu de la daïra. En effet, les prix ont non seulement augmenté mais parfois ils sont passés du simple au double. Pire encore, chez les épiceries et superettes, d’une boite d’allumettes aux articles les moins vendus même aux temps les plus «cléments», la hausse des prix était constatable. En plus des produits alimentaires et autres denrées, c’est tout le monde qui s’y met à cette course effrénée à afficher toujours de «nouveaux prix», à commencer par les transporteurs, car, disent-ils, les prix d’essence et de gasoil ont augmenté les restaurateurs, les coiffeurs qui justifient cette hausse par les factures d’électricité qui seront désormais plus ‘’saucées’’,… Bref, tant qu’aucune autorité ne régule quoique ce soit, quiconque peut alors décider de ce qu’il lui semble bon. «À ce rythme, des jours sombres se profilent à l’horizon pour nous qui sommes de simples salariés !», déclare d’un ton de regret un citoyen d’Ath Leqsar. «Alors que ces augmentations ne sont pas l’apanage d’une seule région, et les fluctuations et instabilité sont des logiques viscéralement inhérentes à l’économie du marché cependant, les autorités concernées, à leur tête la DCP, doivent mettre fin aux agissements de certains commerçants qui ne cessent de spéculer et de décider des prix qu’ils imposent au grand dam de tous !», fulmine Slimane. F, enseignant de gestion au lycée.
L. M.