Mobilisation payante

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Nous apprenons du coordinateur des collectifs de la daïra de M’Chedallah que la somme de deux milliards cinq cent millions de centimes, nécessaire pour les soins à l’étranger de la malade Tamourt Lydia de Vouaklane, a été réunie après seulement dix jours de collecte de fonds lancée à travers toutes les communes de la daïra par des bénévoles. La mobilisation de la population qui s’est soulevée comme un seul homme pour porter secours à cette fille atteinte d’une maladie rare dénommée « SARCOME D’EWING », a fini par payer et permettra l’évacuation de Lydia vers un centre spécialisé en France. La mobilisation pour la jeune fille qui a tenu en haleine toute la région et même au-delà. Aides en argent liquide et autres dons en nature, telle que l’huile d’olive, venaient de toutes parts, de toutes les couches de la société des plus nanties aux plus défavorisées. Le coordinateur de cette opération de collecte de fond nous apprendra qu’ils sont en attente du feu vert de l’un des deux hôpitaux Français, Gustave Rossy à Paris ou Berral Léon à Lyon, où des copies du dossier médical ont été déposées depuis le début du mois de janvier. Comme nous apprenons dans la foulée que, si l’opération de collecte de fonds à travers les villes, villages et places publiques de la région a été clôturée ce vendredi, il n’en demeure pas moins que les restes des activités pour la collecte continue avec à l’affiche un grand gala artistique au stade de Vouaklane, doublé d’une tambola prévue pour le 13 février prochain, gala auquel ont souscrit une pléiade de chanteurs et autres artistes de renommée dont la recette irait dans la caisse de solidarité sachant que d’autre frais médicaux sont prévus durant le pré et le post opératoire, dont des visites de contrôle d’où un appel lancé par la coordination à l’intention de la communauté Kabyle en Europe, pour s’impliquer et contribuer par leurs dons à ces frais supplémentaires. Devant la réussite totale de cette opération de solidarité l’idée de la création d’un comité de solidarité permanent fait déjà son bout de chemin.

Oulaid Souallah

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