Les adjoints de l’éducation protestent à Béjaïa

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C’est suite à l’appel du syndicat national des travailleurs de l’éducation, auquel est affiliée la coordination des adjoints de l’éducation, que les membres de cette dernière ont observé hier, une grève d’une journée suivie d’un rassemblement de protestation devant le nouveau siège de la direction de l’éducation. Sur le fronton de ce dernier, les contestataires ont tenu à accrocher des banderoles faisant part de leurs principales revendications, notamment celle portant l’écriteau «la catégorie 10 est méritée, ce n’est pas une charité» faisant allusion à la formation suivie, une année durant, pour passer de la catégorie 8 d’adjoints de l’éducation à la catégorie 10 de superviseurs, postes créés justement pour palier à l’absence de textes réglementaires permettant la promotion de cette frange de travailleurs. «Nous rencontrons beaucoup de problèmes dans notre wilaya. Le contrôleur financier refuse de valider les décisions de promotion des adjoints de l’éducation aux postes de superviseurs, en avançant à chaque fois un prétexte farfelu alors que la formation a été achevée en juin dernier. Le plus drôle est ce rejet au motif que onze éléments figurant sur la liste ont déjà bénéficié récemment d’une promotion d’aptitude et pourtant la faute incombe à l’administration qui leur a accordés la promotion d’aptitude, tout en les envoyant en formation pour une promotion de mérite. Les adjoints de l’éducation de tout le pays ont été régularisés hormis ceux de la wilaya de Béjaïa», tonnera F. Benbouriche, membre du bureau de la coordination des adjoints de l’éducation. Outre le problème de payement de ce d&ucirc,; notre interlocuteur fera part également de la situation des adjoints de l’éducation titularisés en 2013 mais considérés stagiaires à ce jour, car l’administration aurait égaré les rapports de titularisation tout en lançant, au passage, une fléchette aux chefs d’établissements qui dissimuleraient des circulaires aux adjoints de l’éducation notamment celle qui fait référence au volume horaire de cette corporation qui est censé être de 33 heures et demie par semaine au lieu des 36 heures actuelles. La régularisation de la situation des adjoints de l’éducation par la levée des contraintes liées à leur promotion est la principale cause qui a amené ces derniers à faire grève et à observer un sit-in. «C’est après avoir remarqué que la direction de l’éducation de Béjaïa fait dans les deux poids deux mesures tout en négligeant le travail qu’elle aurait dû faire à temps pour régulariser la situation des adjoints d’éducation, que nous avons décidé d’appeler à cette action en guise de soutien que leur doit notre syndicat», argumentera H. Sid Ali, secrétaire général du bureau de wilaya du SNTE.

A. Gana

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