Il y a des projets qui, pour des raisons « obscures », continuent à traîner comme ça, sans voir le jour! Les exemples sont légion dans toute la wilaya de Béjaïa. Cependant, s’agissant de la commune d’Ighil Ali, celle-ci a son lot de projets qui tardent à être réalisés. C’est le cas, parmi tant d’autre, du CFPA (centre de formation professionnelle et d’apprentissage) dont on n’a pas encore posé la première pierre! « L’assiette de terrain pour l’implantation du CFPA a été dégagée depuis belle lurette. Nous attendons, depuis des années, la réalisation de cet établissement! Toutefois, nous ne voyons rien venir en dépit de nos innombrables sollicitations de la wilaya », nous dit une source de l’APC d’Ighil Ali. En effet, comme l’a si bien dit notre interlocuteur, la poche foncière devant servir pour la construction du CFPA existe depuis des années au quartier périphérique d’Ath Messellem, situé au chef-lieu communal. Cette dernière demeure désespérément vide, car aucune suite n’a été donnée par la tutelle, et ce, depuis au moins 5 ans! Cette situation est, bien évidemment, vécue comme une frustration de plus pour les jeunes de la localité lesquels pour les besoins de suivre des stages et des formations sont obligés de se déplacer, ailleurs, pour cela. Généralement, les jeunes stagiaires d’Ighil Ali et des villages environnants se déplacent jusqu’à Akbou ou Tazmalt pour bénéficier d’une formation que ce soit dans les CFPA ou les établissements privés que comptent ces deux villes limitrophes. Bien entendu, ces dizaines de stagiaires dépensent des sommes faramineuses pour suivre les formations de leurs choix, avec les frais quotidiens comme le transport, la restauration et autres charges. « Moi, je fais une formation de gestionnaire de stock au CFPA d’Akbou. Cette ville est située à une trentaine de kms de chez moi, ce qui fait que je dépense beaucoup d’argent dans le transport et autres charges! L’implantation d’un CFPA à Ighil Ali est plus que souhaitable! », affirme un jeune stagiaire d’Ighil Ali.
Syphax Y.