Les étudiants en droit gèlent les examens à Boukhalfa

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Les étudiants en master de la faculté des sciences juridiques et administratives de Boukhalfa, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, ont précédé hier, au gel des examens du premier semestre. Dimanche dernier, d’autres étudiants en licence à la faculté ont protesté afin de réclamer la réinstauration du concours du Certificat d’aptitude à la profession d’avocat (Capa). Les étudiants de la faculté des sciences juridiques de Boukhalfa continuent de subir le calvaire du futur incertain, puisque leur avenir professionnel demeure enchaîner à un concours incertain. Et c’est, d’ailleurs, pour la réinstauration de ce dernier que les étudiants ne cessent d’initier des mouvements de protestations. Cette fois-ci c’est les examens du premier semestre qui ont été gelés par les étudiants, tous cycles confondus. «C’est le rétablissement du concours du Certificat d’aptitude à la profession d’avocat (Capa) que nous réclamons», soutient un étudiant, représentant de la coordination locale, affirmant par la même occasion que ledit concours est lui-même gelé depuis un bout de temps déjà. L’action des étudiants, ajoute la même source, a été décrétée «illimitée» dans l’espoir de voir les responsables concernés se pencher sur la question qui taraude les étudiants inquiets de leur avenir professionnel. Dans ce sillage, notre interlocuteur n’omettra pas de rappeler que les résultats du dernier concours n’ont pas encore été rendus publics. «Au jour d’aujourd’hui, les résultats ne sont pas connus, malgré nos incessantes réclamations», dira-t-il. Un concours qui date de mai dernier, soit presque une année, sans aucune nouvelle des résultats. Ceci, au moment où normalement cela ne devrait pas dépasser les 10 jours conformément aux notes régissant l’examen. Pour rappel, il y a de cela quelque mois, les mêmes étudiants ont organisé un sit-in devant la cour de Tizi-Ouzou, puis une marche vers le siège du Bâtonnat. Et là encore, les étudiants n’ont eu droit qu’à des promesses non-tenues. Le représentant de la coordination qui souligne la détermination des étudiants en droit, explique que l’action a pour but d’interpeler sur le désarroi des étudiants en droit. D’autre part, il s’agit aussi d’un «appel à la mobilisation lancée à l’encontre des autres étudiants dans les différentes facultés du pays, qui vivent le même problème afin de se rallier à nos actions et pouvoir en faire une cause commune», ajoute le représentant convaincu de la nécessité d’une mobilisation générale.

Tassadit Ch.

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