« Le logement reste à la charge de l’État »

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«Les souscripteurs aux logements ADDL 2001/2002 commenceront à recevoir leurs logements vers la fin 2016. La remise des pré-affectations des logements pour la formule LPP débutera en mois de mars prochain». C’est ce qu’a fait savoir, hier à Alger, Abdelmadjid Tebboune, ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de la ville. M. Tebboune a indiqué que les souscripteurs ayant postulé à un logement AADL, en 2001 et 2002, recevront leur décision de pré-affectation, avant la fin du premier semestre de l’année en cours. Et une fois que les cités seront définitivement viables, ils pourront occuper leurs logements, selon M. Teboune. «L’ordre de pré-affectation est un ordre réglementaire. L’État tiendra son engagement concernant les délais de livraison», s’est-t-il engagé. Pour ce qui est des souscripteurs au programme AADL 2013, le ministre a estimé que son département suivra les mêmes procédures, à l’exception de certaines wilayas non-concernées par le programme 2001/2002. À propos de ces dernières, il précise que les bénéficiaires inscrits dans la wilaya d’Annaba pourront accéder à leur logement aussitôt après la remise de leurs décisions de pré-affectation, en raison, précise-t-il, de la livraison des habitations. Concernant les souscripteurs des wilayas de Skikda, Alger, Bel Abbes, Mostaganem, Blida, Batna, Tipaza, Khenchela ou Guelma, M. Tebboune indique, en outre, qu’ils commenceront à recevoir leurs décisions de pré-affectation dans peu de temps, «bien qu’ils se soient inscrits en 2013». Questionné sur les prix de ces logements, le ministre dira que «c’est un semi social et ce n’est pas cher». «Le logement nous revient à cinq millions et six cent milles dinars, et le citoyen ne paye que la moitié durant 25 ans», a assuré M. Tebboune.

Souscripteurs aux logements AADL 2001/2002 et LPP, Tebounne rassure

Le ministre de l’Habitat a fait savoir que l’opération de remise des pré-affectations pour les souscripteurs au programme des logements LPP débutera en mois de mars prochain. «Nous sommes en train de préparer les pré-affectations et les souscripteurs seront saisis individuellement, pour notifier les cités qu’ils ont choisi», a-t-il souligné. En deuxième phase, le département de Teboune passera à la pré-affectation qui sera décalée d’un mois, le temps que certaines bâtisses puissent prendre forme. «Actuellement, nous avons des logements presque prêts, notamment à Koléa, Bousmail et Sidi Abdallah. Pour commencer cette opération, il faut qu’il y ait 3000 à 4000 logements», a-t-il encore précisé. Dans ce sillage, le même responsable n’a pas manqué de rassurer les souscripteurs qui ne paieront pas une troisième tranche. Est-que l’État continuera de soutenir les programmes de logements, en dépit de la crise financière à laquelle fait face le pays actuellement ? Le premier responsable du secteur de l’habitat répond par la positive. «Tout à fait, l’État continuera à le faire, car c’est la décision du président de la République qui est confirmée dans la Constitution. Le logement reste à la charge de l’État», a-t-il lancé. M. Teboune a souhaité que l’État puisse ouvrir la possibilité d’acquisition des lots de terrain dans les petites communes du nord qui n’ont pas de problèmes de foncier. À ce titre, il a estimé que la possibilité de lancer l’AADL 3 n’est pas exclue, «mais pour le moment, on y pense plus», a-t-il dit. Relevant un déficit de 550.000 logements au niveau de l’ensemble du territoire, dont une partie a été résorbée par l’attribution de terrains de construction dans certaines régions, le ministre fait état de 230.000 habitations en cours de construction et du lancement d’un programme de 450.000 appartements, ce qui permettra, selon lui, de «couvrir toute la demande». S’exprimant à propos de l’éradication de l’habita précaire dans la capitale, l’invité de la radio nationale répond que celle du dernier îlot de bidonville devrait intervenir, vers fin février ou début mars, ajoutant que toutes les surfaces évacuées sont désormais sous surveillance, afin d’y prévenir la construction de nouvelle bâtisses.

Samira Saïdj

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