Des dizaines d’enseignants contractuels et vacataires, exerçants dans les trois cycles d’enseignement (primaire, moyen et secondaire), ont organisé hier, un imposant sit-in devant le siège de la direction de l’éducation (DE) de Béjaïa pour réclamer des responsables de ce secteur, principalement, leur intégration dans des postes permanents et le payement de leurs arriérés de salaires. Cela fait douze mois que ces travailleurs, structurés dans un Comité des enseignants contractuels et vacataires (CECV), n’ont pas perçu de salaire, a dénoncé un représentant de ces protestataires, qui s’élèvent également contre la suppression de leur prime de rendement. Ils demandent, dans ce sillage, à ce qu’ils soient rémunérés d’une manière régulière à la fin de chaque mois. «Nous sommes méprisés par les responsables du secteur. Les enseignants contractuels se trouvent dans une situation précaire et lamentable. Nous réclamons la régularisation de tous les contractuels qui sont en nombre de 670 au niveau de la wilaya de Béjaïa», a-t-on demandé. Par ailleurs, ces enseignants exigent la prise en compte de leur expérience en tant que contractuels dans les concours de recrutement. Ces protestataires ont exprimé aussi leur déception quant au nombre insignifiant de postes d’emploi accordés à la wilaya de Béjaïa, cette année. «400 postes seulement ont été attribués au secteur de l’éducation de la wilaya de Béjaïa dans tous les cycles d’enseignement, alors que d’autres wilaya ont été pourvues de plus de 1 000 postes», s’est-on indigné.
B. S.
