Soucieux de changer au mieux l’ordre des choses dans son département, le wali de Boumerdès, Brahim Merad, compte coordonner son action, dans ce sens, avec les associations locales à caractère social.
Avant-hier, lors d’une AG, il a promis aux responsables de celles-ci d’être à leur écoute, une fois par mois, de préférence le week-end.
Ce jeudi, au siège de ladite wilaya, lesdits représentants du mouvement citoyen local ont exposé, lors d’un tête-à-tête avec le wali de nombreux problèmes, les leurs et ceux minant le quotidien de la population. De nombreuses municipalités semi-rurales, à l’instar de Afir ou à Chabet El Ameur, souffrent encore cruellement du manque d’eau et du mauvais état des routes. D’autres communes, a-t-on relevé, réclament constamment le règlement définitif du problème du transport, le raccordement au gaz de ville, et un plan d’assainissement des eaux usées.
Deux jours plus tôt, le premier responsable départemental de l’exécutif avait supervisé encore un conseil de wilaya élargi aussi bien aux responsables de sécurité qu’aux chefs de daïras et présidents d’APC.
Il avait surtout insisté, alors, sur la nécessité d’entamer la phase d’éradication des marchés informels, un phénomène induisant beaucoup problèmes. Avec l’éradication de ces marchés parasitaires, on préserve les terres agricoles, l’hygiène dans les cités et l’ordre public.
Il va sans dire que de nombreuse, associations locales, notamment celles de la protection de l’environnement, n’avaient point cessé de soulever les problèmes sus-mentionnés. Et le wali, Brahim Merad, compte donc s’appuyer sur celles-ci pour la réalisation des objectifs escomptés.
Salim Haddou