Coups et blessures volontaires contre autrui, propagation de la drogue, atteinte à l’économie nationale, vols qualifiés et profération de menaces, de telles affaires de droit commun, de l’ordre de 255, ont été enregistrées et traitées par les brigades policières locales, dans la wilaya de Boumerdès, durant le mois de janvier dernier. Au total, 273 personnes y ont été impliquées, dont 23 femmes, huit (08) mineurs et six (06) étrangers. Parmi les mis en cause, 59 ont été placés sous mandat de dépôt, 15 concernés par la citation directe à comparaître lors de leur procès, alors que les dossiers de nombreux autres inculpés sont encore à examiner au niveau des instances judiciaires concernées. Selon le bilan mensuel en question, émanant avant hier, de la sûreté de wilaya, 20% des affaires traitées, soit une cinquantaine, se rapportent »aux coups et blessures volontaires », pour lesquelles, 70 individus ont été arrêtés, dont quatre (04) mineurs. L’on fait état, en outre, du traitement de 28 affaires d’atteinte à l’économie nationale, avec arrestation de 33 personnes dont deux femmes et un mineur, dont la plupart ont été incarcérées. Intervenant énergiquement dans le cadre de la prévention et de la lutte contre le trafic de drogue, les mêmes brigades de sécurité en ont traité pas moins de 15 affaires, ayant mis en cause 20 individus, dont un mineur. Parmi eux, 15 inculpés ont été incarcérés, alors que trois autres sont concernés par la citation directe. L’autre chiffre terrifiant est celui des vols qualifiés, qui est, pour ce mois de janvier 2016, de l’ordre de 22 affaires pour lesquelles 67 personnes, dont six étrangers, ont été appréhendées. Parmi eux, 35 ont été placés sous mandat de dépôt, quatre (04) sous contrôle judiciaire et huit autres ont bénéficié de la citation directe à comparaître. Les délits de profération d’insultes et de menaces, au nombre de 42, avaient impliqué enfin, durant le mois écoulé 49 personnes, dont huit femmes. La plupart des mis en cause ont été fichés, comme à l’accoutumée, au niveau des instances sécuritaires concernées, et ce, dans l’optique d’éradiquer les différents fléaux qui minent la société.
Salim Haddou.