“La wilaya de Boumerdès vient de bénéficier de 700 ateliers de métiers et d’industries traditionnelles, qui seront opérationnelles à partir de la prochaine saison estivale au chef-lieu de la wilaya, et au niveau des centres urbains de Bordj Ménaïel et Dellys”. Cette déclaration a été faite par le directeur de la chambre locale de l’artisanat, en marge d’une rencontre ayant regroupé de nombreux artisans de ce département et des responsables locaux de la caisse nationale de sécurité sociale des non salariés. Le responsable de la première instance citée a tenu à préciser que les dites villes sont, en outre, pourvues de salles d’apprentissage, de grands espaces d’exposition des produits, comme ceux de la poterie, de la vannerie et de l’habillement. Il n’omettra pas, cependant, d’inciter les différents artisans à s’affilier à la caisse de sécurité sociale, en insistant sur les avantages de l’application de la loi 15-289, promulguée le 15 février 2015, entres autres l’accès à la gratuité des soins médicaux et l’obtention des aides financières, avec des facilités de remboursement. »Au niveau de nos guichets qui sont ouverts durant les horaires convenus, à l’exception des weeks-ends et jours fériés, des éclaircissements seront fournis dans ce sens par nos agents à tous les artisans quelque soit leur activité », notera un responsable de la dite instance de sécurité sociale. La chambre départementale de l’artisanat a attribué ces derniers mois, des locaux commerciaux pour 1 300 artisans des deux sexes, en tenant compte des critères en vigueur, a-t-on assuré. Et le nombre des bénéficiaires «augmentera jusqu’à 1 600», ajoutera le directeur de la chambre de l’artisanat, qui espère l’augmentation du nombre des affiliés à leur caisse sociale susmentionnée, en mentionnant qu’il ne dépasse pas actuellement, au niveau de toute la wilaya, 4 485. Un chiffre faible par rapport aux centaines d’artisans qu’on retrouve au niveau des différentes localités, tant urbaines que rurales, alors que l’État opte impérativement, dans l’urgence, pour une politique de développement durable.
Salim Haddou.
