La sonnette d’alarme, une nouvelle fois, tirée

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l A chaque saison estivale, les services de la Protection civile enregistrent des bilans très lourds, en dépit de toutes les campagnes de sensibilisation au sein des citoyens. La sonnette d’alarme est, une nouvelle fois, tirée avec un premier bilan de la Protection civile. Soixante-quatre personnes sont mortes noyées depuis le début officiel de la saison estivale, le 1er juin dernier! Tel est le bilan rendu public, mercredi dernier, par les éléments de la Protection civile. Un bilan qui, est inquiétant.

En moyenne, plus d’un mort par jour sur nos plages depuis le début de l’été, sans l’intervention des équipes de la Protection civile, le bilan aurait été beaucoup plus lourd, car entre le 1er juin et le 24 juillet en cours, 10 853 personnes ont été sauvées d’une mort certaine, selon le chargé de l’information à la direction générale de la Protection civile, le capitaine Farouk Achour.

Il y a vraiment de quoi s’inquiéter et tirer la sonnette d’alarme, quand 858 personnes ont failli trouver la mort en ce mois de juillet d’après un bilan de la direction locale de la Protection civile. La plupart des noyades, soit 46, ont été enregistrées dans des plages interdites à la baignade, a indiqué un responsable. Les 18 autres ont eu lien dans des plages surveillées, « dont 5 hors des heures de surveillance », a-t-il précisé.

Dans le même ordre d’idées, les victimes sont, dans la plupart des cas, originaires des wilayas de l’intérieur du pays.

Aussi, ces cas de noyade sont souvent dus au non-respect des horaires de baignade et des recommandations des agents de la Protection civile.

Le bilan des  » accidents de la mer  » s’alourdie malheureusement, ce qui cause un réel risque s’il n’est pas pris en considération, surtout qu’avec cette chaleur nos plages connaîtront une affluence plus importante.

C’est pourquoi la direction générale de la Protection civile a organisé, hier, selon M. Achour, une campagne de sensibilisation et de prévention des dangers de la mer à travers les plages des 14 wilayas côtières du pays. Certes, l’initiative ne va pas mettre fin à ce phénomène, mais espérant l’amoindrir.

Il faudrait donner plus de moyens aux agents de la Protection civile chargés de la surveillance des plages, pour endiguer ce phénomène et sauver plus de vies.

Lynda Louifi

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