Des habitants de la cité Douanière ferment le siège de la daïra

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Las de vivre dans un quartier où les conditions de vie sont dégradées et las des promesses non tenues, données par les responsables concernés lors de leurs précédentes actions de revendications, des dizaines d’habitants de la cité douanière, cité sise dans la périphérie de Béjaïa, ont décidé hier matin, pour réclamer haut et fort une fois de plus des responsables l’amélioration de leurs conditions de vie, de passer à des actions plus musclées en allant jusqu’à fermer carrément le siège de la daïra de Béjaïa. Le premier point mentionné dans leur plateforme de revendications a trait à la route de leur quartier qui est, selon leur déclaration, dans un piètre état. Sa réfection a été entamée puis suspendue à cause des réseaux divers comme, entre autres, ceux de l’assainissement, du gaz et de l’eau potable par lesquels il fallait commencer. La rénovation de ces réseaux a été achevée depuis bien longtemps, mais l’entreprise chargée de la réfection de la route n’est pas revenue terminer ses travaux et la suite est facile à imaginer, avec des trous par-ci par-là de la poussière ou de la boue selon la météo. Le deuxième point soulevé par les manifestants concerne un tronçon de route de quelques 300 mètres linaires qui traverse, toujours dans la cité douanière, le quartier d’Imahdiyène. L’ancien goudron fait en tri-couche, vieux de plusieurs années, a été enlevé par les roues des voitures et les eaux de pluie et il ne reste plus que la terre battue qui se transforme en poussière ou en boue, selon les saisons. Par ailleurs, toujours dans le même quartier, les protestataires demandent des aménagements d’escaliers avec rampes pour les maisons situées sur les hauteurs, et ce, pour permettre aux habitants, notamment aux personnes âgées, d’accéder à leurs habitations avec moins de peines possibles. Sur la même lancée et toujours dans la cadre de l’amélioration des conditions de vie, les manifestants qui ont procédé à la fermeture du siège de la daïra de Béjaïa, réclament aussi, pour permettre aux habitants de circuler la nuit en toute sécurité l’éclairage public dans toutes les ruelles et dans tous les coins de leur cité. Des mêmes responsables, ils exigent le déplacement de certains poteaux électriques qui se trouvent, par la force des choses, au beau milieu des chaussées et qui gênent énormément la circulation des voitures. Pour finir, ils réclament de la DAS, concernant la propreté l’envoi d’une équipe de Blanche Algérie pour le nettoiement régulier des rues de leur cité.

B. Mouhoub

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