Pour la célébration de la Journée internationale de la femme, l’association féminine «ADPSF» et l’auberge de jeunes d’Aïn El Hammam se préparent à organiser un marathon féminin qui aura lieu le 04 mars prochain.
Les athlètes appelés à concourir, auront, suivant le programme établi, à parcourir les dix kilomètres qui séparent Iferhounène d’où le départ sera donné et Aïn El Hammam, un autre chef-lieu de daïra, à quarante cinq kilomètres au Sud-est de Tizi-Ouzou. Les athlètes prendront le départ, comme annoncé dans le programme, à huit heures trente au niveau du rond point d’Iferhounène, avant de traverser la commune d’Ath Bouyoucef et arriver au siège de l’APC de l’ex Michelet. Quant aux petites catégories, elles auront à parcourir des distances réduites, en fonction de leurs âges respectifs. Ainsi, les «écoles» démarreront de la pompe Oussadi et les benjamines du carrefour de Sidi Ali Ouyahia. Les minimes et les cadettes prendront le départ, respectivement, à partir de Tiferdoud et d’Amenchar, deux villages de la commune d’Ath Bouyoucef. C’est la seconde fois, en quelques mois, que la région organise une compétition devant attirer de nombreux participants. Cependant, contrairement au semi marathon du premier novembre dernier, ouvert à tous les athlètes des deux sexes issus de tout le territoire national, cette fois, seules les coureuses de la wilaya de Tizi-Ouzou sont concernées. Il est vrai qu’un événement d’envergure nationale, drainant des coureurs de haut niveau tel Agoune khoutir, requiert de nombreux moyens financiers et infrastructurels, particulièrement en cette période où des chutes de neige ne sont pas écartées. La localité ne peut garantir l’hébergement et la restauration à de nombreux athlètes dépassant ses structures d’accueil, au demeurant, très faibles. Notons, dans ce sens, que près de huit cents athlètes venus des différentes wilayas d’Algérie ont participé au dernier semi marathon mixte qui s’est déroulé il y a quelques mois, entre Larbaâ nath Irathen et Aïn El Hammam. Les organisateurs qui ne s’attendaient pas à une telle affluence, s’étaient retrouvés, à certains moments, dépassés par «les événements». Ce qui n’empêchera pas la région, si froide ces jours-ci, de renouer avec l’ambiance chaleureuse créée par ses visiteurs qui ne manqueront pas d’admirer le Djurdjura, dans ses meilleurs jours, habillé de neige immaculée, de la cime jusqu’au pied. Quelles que soient les difficultés rencontrées, la région d’Aïn El Hammam, sans industrie mais possédant de grands atouts touristiques, devrait se préparer à perpétuer de telles manifestations, et parallèlement, encourager la construction d’infrastructures d’accueil, privées ou étatiques pour le bien de ses enfants. Les sportifs ravis par de telles initiatives, espèrent qu’elles stimuleraient les jeunes de la région qui ne manqueraient pas de s’adonner à l’athlétisme, faute de football qui exige de nombreux moyens financiers et infrastructurels.
A.O.T