Maintien ou suspension tranchés cette semaine

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Les adjoints de l’éducation approuvent les décisions du ministère de l’Éducation nationale qui a répondu favorablement à une partie de leurs doléances. Une réponse partielle qui devrait probablement conduire à la suspension de leur prochain mouvement de protestation. La suite de cette action de contestation sera tranchée lors de leur réunion qui aura lieu, le 5 mars prochain, à Alger. Il faut, donc, attendre la date du 5 mars pour savoir si le comité maintiendra ou non son mouvement de protestation devant le siège de l’annexe du ministère de l’Éducation nationale à Ruisseau, prévu pour le 9 mars. Le comité national des adjoints de l’éducation, affilié à l’Union nationale des personnels de l’éducation et de formation (UNPEF), s’est félicité de la grande mobilisation des adjoints de l’éducation qui ont été nombreux à prendre part aux rassemblements de protestation tenus le 17 février dernier devant les direction de l’éducation, à l’échelle nationale. Le comité en question a, dans un communiqué rendu publique hier, exposé les résultats de sa rencontre avec la tutelle. Il affirme à ce propos que le ministère de tutelle s’est engagé à organiser des concours de promotion au profit du personnel dans les postes en voie d’extinction, notamment ceux des catégories 7 et 8. Pour ce qui est de la catégorie 7, la tutelle a organisé le mois de janvier dernier, un concours de promotion auquel ont participé 4 443 candidats, dont 4 303 ont été admis. Concernant la catégorie 8, le ministère de l’Éducation s’est engagé à organiser un concours pour les adjoints principaux de l’éducation, après l’obtention d’une autorisation spéciale du gouvernement, qui tarde à donner son aval. Il a été décidé également, selon la même source, l’application de l’article 84 bis 6 concernant la promotion des adjoints de l’éducation dans les postes de conseiller de l’éducation principal durant l’année 2016 pour 1 000 postes, ainsi que l’ouverture d’un nombre considérable de postes au cours de l’année 2017». Le comité en question réitère son attachement aux dossiers restés en suspens. Il réclame, à cet effet, la nécessité de généraliser la circulaire 003 et la circulaire 415 du 2 février 2016, qui concernent le grade de superviseur de l’éducation, et ce en revalorisant l’expérience professionnelle sur la base de 10 ans et de 20 ans afin de prétendre au grade de conseiller de l’éducation. Les adjoints de l’éducation exigent également la création de nouveaux postes pour les conseillers de l’éducation et les conseillers formateurs de l’éducation. Il demande également la promotion de tous les conseillers de l’éducation au grade du conseiller principal de l’éducation.

L.O.Challal

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