Pas moins de 12 spécialités sont offertes, dans la wilaya de Boumerdès, aux stagiaires de la formation professionnelle, dont l’effectif global est de 15 665. Parmi ces métiers, sept concernent l’agriculture à savoir, les cultures maraîchères, l’arboriculture, les grandes cultures, la plasticulture et l’élevage bovin, ovin, caprin et équin. S’y ajoutent les disciplines technologiques, comme la géométrie, la topographie, le dessin-projection en béton armé l’architecture et la télécommunication. S’en tenant aux instructions de leurs supérieurs hiérarchiques, les responsables départementaux du secteur ont donné la priorité aux disciplines liées à la vocation agricole, halieutique et touristique, et ce, en tenant compte systématiquement de l’adéquation entre la formation et l’emploi. L’on cite, comme exemple dans ce cadre, la formation initiale de 20 stagiaires en télécommunications, suite à l’établissement d’une convention entre les deux ministères concernés. Quatre types de formations sont assurés pour un nombre global de 8105 apprenants, en cette rentrée de fin février dernier : la formation résidentielle pour 1 680 stagiaires, celle de l’apprentissage avec un effectif de 3 324, auxquelles s’ajoutent les formations passerelles, dont les nombres d’inscrits sont respectivement de l’ordre de 375 et de 25. La formation de la gente féminine y figure, comme toujours, en bonne place, et pour cette rentrée professionnelle, pas moins de 1 285 femmes au foyer y sont inscrites pour l’apprentissage de métiers traditionnels. Cette wilaya dispose au total, pour rappel, de 30 établissements de formation professionnelle, d’une école des handicapés, de deux INSFP et de neuf annexes de CFPA. La capacité d’accueil du secteur est de l’ordre de 7 000 places pédagogiques, dont 850 pour l’internat et 3 500 pour la demi-pension. En coordination avec d’autres responsables de l’éducation nationales, les cadres du secteur susmentionné sensibilisent, périodiquement, les jeunes concernés d’acquérir un métier selon le profil. Ceux de la 3ème année secondaire ont le choix entre l’institut d’hôtellerie d’El Kerma ou l’INSFP de commerce et de gestion »Abdelhak Benhamouda ». Les cursus dans ces deux instituts sont ponctués par des diplômes de technicien supérieur. Les autres sont orientés, aussi, pour une formation, en tenant compte des spécificités économiques de leurs propres circonscriptions.
Salim Haddou