Les corps communs et les OP menacent de reprendre la protestation

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Le secrétaire général du syndicat national des corps communs et des ouvriers professionnels de l’éducation nationale (SNCCOPEN), M. Ali Bahari, a affirmé hier à Alger, que son syndicat n’écarte pas la possibilité de réinvestir la rue après les vacances du printemps, si ses revendications ne sont pas prises en charge par la tutelle. M. Bahari a exprimé son mécontentement quant à l’exclusion des laborantins dans l’instruction interministérielle n°3, du 12 octobre 2015, qui concerne la promotion et le règlement d’arrières avec effet rétroactif. «Les laborantins sont exclus, depuis 2008, alors que leurs travail est typiquement pédagogique», a-t-il martelé. En effet, le Snccopen appelle le département de Benghebrit à réintégrer «réellement» les laborantins dans le corps éducatif, pour qu’ils puissent bénéficier de toutes les primes, à savoir celles de la documentation et de rendement qui doit être à 40% au lieu de 30%, et ce avec un effet rétroactif depuis 2008. «Il faut qu’il y ait une justice sociale entre tous les travailleurs du secteur», a-t-il plaidé. Face à cet état de fait, les corps communs et les OP de l’éducation ne comptent pas croiser leurs bars et faire marche arrière. Selon M. Bahari, ses collègues sont déterminés à aller jusqu’au bout de leurs revendications. «Suite à l’achèvement de l’ultimatum que nous avons accordé à la tutelle, nous allons tenir un conseil national extraordinaire, après les vacances du printemps, pour trancher sur les actions que nous allons organiser dans l’avenir», a indiqué M. Bahari. Par ailleurs, celui-ci s’est interrogé sur les 19 400 postes vacants qui concernent la catégorie des corps communs et les OP de l’éducation nationale. «On ne comprend pas pourquoi la tutelle n’organise pas un concours de recrutement au profit de cette catégorie de travailleurs, alors qu’il y a un manque de main d’œuvre dans le secteur !», s’est-t-il exclamé. Il est utile de souligner que ladite organisation syndicale réclame, également, la participation à la gestion des fonds des œuvres sociales. «La tutelle favorise toujours le corps éducatif dans la gestion de ces fonds, alors que le secteur de l’éducation est composé de trois statuts», a lancé M. Bahari. Cette entité syndicale demande aussi la réintégration inconditionnelle des agents et les agents techniques dans les nouveaux postes, à savoir attaché de laboratoire et attaché principal, puisqu’ils ont une expérience de plus de 20 ans.

Samira Saïdj

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