“Nous sommes conscients que beaucoup reste à faire”

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La grande salle de la mairie d’Aït-Smaïl a abrité, la semaine passée, une rencontre élus-population à laquelle a appelé le P/APC.

Ladite rencontre s’est déroulée en présence des membres du comité participatif communal, du mouvement associatif et de quelques citoyens qui ont manifesté de l’intérêt. Prenant la parole, M. Nacer Abdoune, premier responsable de la localité a passé à la loupe toutes les recettes et les dépenses de l’APC durant l’exercice de l’année écoulée. Aussi, il a fourni des détails sur des projets déjà achevés et réceptionnés, ainsi que d’autres qui sont inscrits dans les exercices à venir, comme il a mis l’accent sur les difficultés que rencontre son équipe dans son parcours. «Le déficit constaté par tous est dû à l’insuffisance des financements de la part des pouvoirs publics, et ce n’est pas avec des subventions aussi dérisoires qu’on peut régler les problèmes d’une commune de près de treize mille âmes. Vu la situation géographique et le relief montagneux d’Aït-Smaïl, les obstacles sont nombreux et nous sommes conscients que beaucoup reste à faire en matière de développement local et dans plusieurs secteurs», dira-t-il. Le P/APC n’a pas omis, à cette occasion, de saluer la solidarité existante entre les courants politiques composant cette assemblée (FFS, FLN, RND). «L’APC se réunit presque chaque mois, et toutes les délibérations sont votées à l’unanimité de ses membres, ce qui prouve que l’exécutif traite avec beaucoup de sérieux les affaires de la commune sans aucune distinction entre villageois et citoyens de la localité», ajoutera-t-il. Ensuite, les membres de l’APC ont pris la parole à tour de rôle pour énumérer les différents projets réalisés durant l’année 2015 et l’état de l’avancement des projets lancés durant cette même année. En premier lieu, le projet de la station de pompage de l’eau à partir de la source de Lanasser, qui est déjà réceptionné ne peut être opérationnel car la réfection des conduites existantes (réalisées depuis quinze ans) s’impose. Toutefois, le manque d’argent va encore retarder l’échéance de sa mise en route. Notons que cette commune a un grand déficit en eau potable ; pour cela, l’Etat a lancé un projet d’une grande importance qui va consister à pomper l’eau à partir de Lanser Azegza sis dans la commune de Taskriout. Pour ce projet, l’étude est achevée et il ne reste que son inscription. Une fois que ces deux projets seraient réalisés, le problème d’alimentation de la commune sera réglé définitivement. L’autre projet cher à cette commune est le chemin communal reliant Aït-Smaïl à Tizi n’Berber via Kefrida (commune de Taskriout). D’après les intervenants, les travaux d’aménagement sont achevés, mais sans revêtement, cette piste ne servira pas à grand-chose car à chaque orage, elle devient impraticable. Pour ce qui est du projet du revêtement de deux autres chemins communaux (Taïnserth-Tala n’Tourirth et Tergregt-Bourafaa), les travaux ont été lancés mais sont actuellement à l’arrêt pour permettre aux entreprises en charge de réaliser le réseau de distribution du gaz naturel d’achever leurs travaux. Cette décision a été prise dans le souci de coordonner entre les différents chantiers.

La commune a aussi lancé le projet d’achèvement de la bibliothèque communale qui a bénéficié après la visite du wali, d’une enveloppe conséquente. D’après le P/APC, cet édifice sera réceptionné au plus tard, le mois de juin prochain. D’autres projets en réalisation ont été évoqués durant cette réunion, entre autres le projet de l’éclairage public du chef-lieu ainsi que du chemin menant au nouveau lycée. Aussi, il n’a pas été omis de souligner l’état alarmant de la polyclinique de Tizouel dont dépend toute la commune, ainsi que d’autres agglomérations limitrophes. Pour clore cette réunion, Monsieur Nacer Abdoune a longuement remercié tous les présents pour l’intérêt qu’ils portent aux affaires de leur localité sans oublier d’inciter toutes les composantes de la société à plus de solidarité et ce, dans le but d’améliorer les conditions de vie de tout un chacun.

Saïd M.

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