Les adjoints de l’éducation en grève, mardi prochain

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Les adjoints de l’éducation ne comptent pas lâcher du lest. En effet, ils appellent à une grève nationale, pour mardi prochain, afin de pousser la tutelle à répondre favorablement à leurs revendications.

Telle est la décision prise par le comité national des adjoints et proviseurs de l’éducation, qui s’est réuni, samedi passé au siège de l’union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (UNPEF). Après une bonne période d’accalmie, le secteur de l’éducation risque de faire face, encore une fois, aux actions de protestation des travailleurs. Cette fois-ci, ce sont les adjoints et les superviseurs de l’éducation nationale qui montent au créneau pour faire aboutir leurs revendications. «On a annulé le sit-in prévu, aujourd’hui, et on a décidé d’organiser, mardi prochain, une grève nationale, accompagnée d’un rassemblement de protestation devant l’annexe du ministère de l’Éducation à Alger», lit-on dans le communiqué rendu public, hier, par ledit comité. Ce dernier a tenu à mettre l’accent sur la nécessité de prendre en charge les revendications de cette catégorie, «afin de consacrer le principe d’égalité entre tous les travailleurs du secteur de l’éducation», a indiqué le même document. Lors de cette réunion, ladite organisation syndicale a dénoncé la politique de «la fuite en avant» exercée par la tutelle dans la prise en charge des doléances des adjoints de l’éducation. De ce fait, les protestataires mettent en avant la nécessité de rendre la considération au corps de superviseur de l’éducation, et ils appellent à l’acquisition de grade de base de superviseur pour tous les adjoins de l’éducation. Ces derniers exigent, également, la prise en considération de l’ancienneté dans la promotion au grade de superviseur principal de l’éducation, l’accélération de l’application du décret présidentiel 166/14 pour réviser la classification des diplômes universitaires appliqués (DEUA), et la création d’un nouveau poste qui est celui de superviseur formateur de l’éducation. Par ailleurs, il est utile de souligner que le ministère de l’Éducation avait fait savoir que suite à l’application de l’instruction interministérielle n°3 du 12 octobre 2015, il a été procédé à la validation de 84,04% dossiers concernant la promotion des adjoints principaux de l’éducation ayant subi, avec succès, la formation avant la promotion au grade de superviseur de l’éducation.

Samira Saïdj

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