L’Office de tourisme sauve la face

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L’Office de tourisme d’Azeffoun, présidé par le jeune dynamique Ahcène Gherous, en collaboration avec la direction de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou et l’auberge de jeunes d’Azeffoun (à 65 km au Nord-Est de Tizi-Ouzou), ont célébré, cette année, la Journée mondiale de la femme qui coïncide avec le 8 mars.

à cet effet, deux sites, à savoir la salle des fêtes de la ville et l’auberge des jeunes, ont abrité cette manifestation dédiée à toutes les femmes de la région d’Azeffoun. Il faut le dire, cette action est saluée par toute la population de la ville, tant les tentatives des salafistes pour imposer leurs vues est devenue monnaie courante dans cette ville côtière vouée en principe à une émancipation tout azimut via ses attraits touristiques et sa position géographique privilégiée, puisqu’elle est une zone tampon entre la wilaya de Tizi-Ouzou et celle de Béjaïa. Il faut savoir que la commune d’Azeffoun, riche de ses 53 localités comme Achouba, Agouni n Rihane, Aït Si Yahia, Aït Rahouna, Idjerman, Azib n Sahel, Ihanouchène, Idjanatène, Isoumatène, Imouloukène pour ne citer que celles-ci, et sa proximité de la RN24 vers Béjaïa et la RN73 vers Fréha, la présence d’un port, de nombreux complexes hôteliers de grand standing, a plus d’un atout pour un essor fulgurant sur tous les plans et en particulier celui touchant la culture. «Il est inconcevable que cette région qui a donné tant d’hommes de cultures de valeurs, comme les hommes de lettres que sont Tahar Djaout, Bachir Hadj Ali, Mohamed Aouine, ou des musiciens hors paires à l’image de Boudjema El Ankis, Mohamed Allaoua, Mohamed Iguerbouchène, El Anka, ou encore des hommes de théâtres que sont Ahmed Ayad, Rouiched, Fellag, Mohamed Hilmi, Mohamed Ifticene, et Mhamed Issiakhem dans le domaine des arts plastiques et Ahcène Lalmas le plus grand joueur algérien de football de tous les temps. Vue tout ce levier d’hommes de prestiges, notre commune ne puisse prendre son essor pour un développement en adéquation avec ses moyens, ses possibilités et le prestige de son histoire», nous dira un des citoyens résidant dans la ville et rencontré à la marge de la manifestation. «Nous estimons à juste titre que l’office de tourisme de la ville d’Azeffoun nous a sauvé la face. Il a lavé notre honneur que d’aucuns voudraient souiller», ajoutera notre informateur. Il n’y avait qu’à voir la foule nombreuse présente sur les lieux de la manifestation pour comprendre le sentiment qui animait les résidants de la ville côtière. C’est pour cela que rien n’a été laissé au hasard afin de réussir cette célébration. «Il nous fallait tout prévoir pour que cette activité se déroule sous de bons auspices et dans de meilleures conditions afin de rendre un valeureux hommage à nos mamans, nos femmes, nos sœurs», ajoutera notre source. En effet, la salle des fêtes et l’auberge de jeunes de cette ville balnéaire étaient bien préparées pour accueillir ce grand rendez-vous, pour lequel tous les moyens humains et matériels ont été déployés. Au menu de la fête du 8 mars, les organisateurs ont concocté de nombreuses activités artistiques et culturelles. Au niveau de l’auberge de jeunes, des toiles et tableaux de peinture, des habits traditionnels et des tapis réalisés par des femmes de la région ont été exposés durant toute la journée, à côté une autre exposition consacrée à la broderie et à l’art culinaire. Dans l’après-midi, une projection de film documentaire sur l’histoire de H’nifa «La vie brulée», produit et réalisé par Ramdane Iftini en collaboration avec Samy Allam, a eu lieu à la salle des fêtes. Par ailleurs et à l’effet de prolonger l’ambiance de fête, un gala artistique a été organisé à l’honneur des femmes à la salle des fêtes et a été animé par des chanteurs accrédités par la direction de la culture de Tizi-Ouzou, dont El Hadj Hamid et Hocine Bellali. La salle a été enflammée au rythme de la musique kabyle, où les femmes d’Azeffoun ont eu la chance de découvrir et de voir pour la première fois sur scène, la diva Fella Bellali.

A. S. Amazigh

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