Les adjoints de l’éducation en grève

Partager

Les adjoints de l’éducation ont tenu leur mot d’ordre d’une journée de grève. En effet, ils ont paralysé hier, les établissements scolaires au niveau national. A la veille des vacances du printemps, le secteur de l’éducation fait face de nouveau aux actions de protestation des travailleurs qui dénoncent la non-prise en charge de leurs revendications. Le comité national des adjoints de l’éducation affilié à l’union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (UNPEF) a porté hier, haut et fort ses doléances. «La grève a été massivement suivie au niveau de tous les établissements scolaires», a fait savoir Messaoud Amraoui, chargé de la communication au sein de l’Unpef. Ce dernier a dénoncé avec force la répression des forces du l’ordre qui ont empêché ses collègues à tenir leur rassemblement devant l’annexe du ministère de l’Éducation à Alger. «Les policiers ont interpelé plusieurs personnes qui ont participé à cette action de protestation, y compris le président du comité national des adjoints de l’éducation», a déploré Amraoui. «Le ministère de la tutelle aurait dû concrétiser ses promesses, au lieu de recourir à l’intimidation et la répression», a-t-il martelé. Face à cet état de fait, l’interlocuteur a affiché la détermination des protestataires à aller jusqu’au bout de leurs revendications. «Nous allons radicaliser notre mouvement de protestation», a-t-il lancé. Plusieurs revendications ont été mises en avant par cette corporation. Il s’agit de la nécessité de rendre la considération au corps de superviseur de l’éducation, et ils appellent à l’acquisition de grade de base de superviseur pour tous les adjoins de l’éducation. Ces derniers exigent, également, la prise en considération de l’ancienneté dans la promotion au grade de superviseur principal de l’éducation, l’accélération de l’application du décret présidentiel 166/14 pour réviser la classification des diplômes universitaires appliqués (DEUA), et la création d’un nouveau poste qui est celui de superviseur formateur de l’éducation. Par ailleurs, il est utile de souligner que le ministère de l’Éducation avait fait savoir que suite à l’application de l’instruction interministérielle n°3 du 12 octobre 2015, il a été procédé à la validation de 84,04% dossiers concernant la promotion des adjoints principaux de l’éducation ayant subi, avec succès, la formation avant la promotion au grade de superviseur de l’éducation.

Samira Saïdj

Partager