Après une ouverture qui aura duré un mois seulement, l’abattoir communal d’Aïn El Hammam a, de nouveau, été fermé.
Son portail d’entrée demeure clos depuis maintenant un mois, au grand dam des bouchers qui ne savent plus où procéder à l’abattage de leurs bêtes. Certains jours, la viande manque sur les étals des boucheries de la ville. Un boucher dit «ne pas comprendre cette fermeture après un fonctionnement d’un mois». «Il semblerait que des réserves aient été émises et qu’elles ne soient pas levées au moment opportun», nous dit-on. Pour approvisionner leurs clients (établissements scolaires, particuliers et autres) en viande, les bouchers doivent accomplir tout un périple à travers les tueries de la wilaya de Tizi-Ouzou. Cependant, l’éloignement ne permet pas de procéder aux abattages au moment où la boucherie épuise ses stocks. «Nous ne pouvons avoir de provision de viande que pour quelques jours. Nous achetons nos bêtes au marché le dimanche pour les abattre le lundi et les mettre ensuite en vente le mardi, jour de marché. Notre stock ne tient que quatre jours avant son épuisement. Les étals demeurent alors vides trois autres jours», nous dit un boucher. Le problème de transport semble se poser aux bouchers qui doivent se déplacer sur des dizaines de kilomètres. Un problème qui leur occasionne des pertes de temps et d’argent qu’ils pourraient éviter si l’abattoir de la commune était ouvert. Mais en attendant qu’il soit rouvert, les bouchers de la ville ne cessent de se plaindre de cette situation qui les pénalise à plus d’un titre. Que des abattages clandestins aient lieu ne doit pas étonner. Notons que l’abattoir communal d’Aïn El Hammam a été fermé pendant plus d’une année pour des travaux de rénovation à l’intérieur comme à l’extérieur. Les autorités locales ne cessent de se démener en ce moment pour que la réouverture de l’abattoir ait lieu rapidement.
A.O.T.

