C’est le dénouement à l’APC !

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Boudée par les élus de l’opposition depuis sept mois, l’APC d’Aït Yahia vient d’être débloquée à la faveur d’une assemblée générale qui s’est déroulée, samedi dernier, en son siège. Djilali Ben Ouamer, le président de l’APC , nous a confirmé la nouvelle.

«C’est un soulagement pour moi que les élus aient décidé de travailler ensemble. Je n’ai ménagé aucun effort pour arriver à cette situation qui, à la longue, aurait pénalisé la population», se réjouira-t-il. Lors de cette réunion qui s’est déroulée sans la présence du public, quinze points étaient inscrits à l’ordre du jour. Ce qui expliquerait que les élus soient restés en conclave durant sept heures. Deux nouveaux vice-présidents, Boualem Kaci et Braik Makhlouf, tous deux d’obédience MPA, ont été intronisés à la place des anciens adjoints au maire. Selon le P/APC, Djilali Ben Ouamer, «le plus dur est passé. Nous devons nous unir dans l’intérêt de la population pour achever les projets en retard». Beaucoup de travail attend, en effet, les élus qui doivent, en plus des retards, trouver des sources de financement pour l’achat du matériel roulant dont la commune accuse un énorme déficit. Les élus ont proposé dans ce sens la mise en location des biens de la commune pour pouvoir acquérir des bus devant servir pour le ramassage scolaire des nombreux élèves disséminés dans les quarante-huit villages de la commune, ainsi que des camions pour la collecte des ordures ménagères. Ce qui éviterait à la commune d’avoir recours aux cars et camions privés qu’elle paie très cher. Selon des élus, le budget a été difficilement ficelé concernant particulièrement les chapitres ‘’transport’’, ‘’assurances’’ et autres. «Nous avons accepté de réduire à six mois les indemnités des élus, pour doter les chapitres en question. Nous avons, par ailleurs, pu rassembler les reliquats des trois dernières années (2013, 2014 et 2015) pour acquérir deux mini bus, un camion et un tracteur», feront-il savoir. Nos interlocuteurs ont, cependant, refusé de procéder à un prélèvement sur le budget de la commune pour l’achat du matériel biométrique, faute de moyens financiers. Ils demandent, à l’occasion, à ce que ces dépenses soient prises en charge par le budget de l’Etat.

A.O.T.

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