Les 24 logements de la cité OPGI, sise à proximité du CEM Mezine Younès et destinée à abriter la nouvelle brigade de la gendarmerie nationale de la commune d’Iferhounène mais qui a été saccagée totalement par des lycéens et collégiens lors des événements du printemps noir de 2001, furent affectés aux nécessiteux de la commune. En fait, les bénéficiaires de ces logements, auxquels on avait remis dernièrement les clés, ont trouvé leurs appartements dans un état lamentable. D’ailleurs, certains logements avaient leurs murs lézardés, éviers de cuisines et robinets cassés, carrelage arraché du moins c’est ce que nous a déclaré un bénéficiaire qui se voit dans l’obligation de tout refaire, notamment la peinture, le carrelage ainsi que les portes des sanitaires et les fenêtres du salon. Quant à l’électricité et au gaz de ville, le bâtiment n’est pas alimenté par ces énergies, pourtant les réseaux sont passés juste à côté depuis des années. Notre interlocuteur nous apprendra que ceux qui ont les moyens ont acheté des groupes électrogènes pour s’éclairer et regarder la télévision. Quant aux autres, ils s’éclairent à la bougie. Alors que pour la cuisine et le chauffage, «nous utilisons des bonbons de gaz», déplore-t-il.
A.M.
