L'oued Waqqour se "réveille"

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Les dernières intempéries enregistrées au nord du pays ont été très bénéfiques, et ce, sur tous les plans. En effet, les apports pluviaux récents ont chassé le spectre de la sécheresse qui planait il y a des mois de cela. Les secteurs dépendant de la pluie, comme l’agriculture avec toutes ses filières et l’hydraulique, pour ne citer que ces deux là se sont vus « revigorés » à plus d’un titre. Concernant le second volet, les chutes des neiges et les pluies diluviennes ont contribué grandement dans le renforcement non-négligeable des ressources hydriques de la wilaya de Bouira, notamment la daïra de M’Chedallah, laquelle est connue pour sa richesse hydraulique. En plus de la nappe phréatique, laquelle a vu son niveau augmenter indubitablement, avec comme « paramètre de mesure » les puits qui ont enregistré une hausse appréciable de leur niveau, il y a également les sources et les cours d’eau qui parcourent les territoires de cette daïra de M’Chedallah, à l’instar des oueds du Sahel, de l’Amarigh, de Tiksiridène et de l’oued Waqqour, pour ne citer que ceux-là qui sont en crue en ce moment, après avoir connu une sécheresse incroyable, et ce, en plein saison hivernale. Les pluies torrentielles et la fonte des neiges, tombées abondamment sur le massif montagneux du Djurdjura, ont réussi à « ranimer » des rivières « agonisantes », où l’eau ne coulait presque pas, à l’instar de l’oued Waqqour qui traverse la localité de Raffour, à l’ouest, en traversant la RN15 sous un pont. Ce cours d’eau est actuellement en crue, et le débit de ses eaux ont augmenté sensiblement. L’eau qui y coule est limpide, contrairement auparavant. Cette eau est résultante de la fonte des neiges, laquelle a charrié toutes les ordures ménagères qui s’entassaient sur le lit de ce cours d’eau. Un « toilettage » somme toute salutaire, opéré par les défluviations de l’oued Waqqour, qui est aussi l’un des affluents de l’immense oued Sahel.

Y. Samir

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