«Nous sommes redevables envers le club»

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Le défenseur latéral Béjaoui, Ahmed Chehaima, évoque la préparation de son équipe durant cette trêve du championnat et la nécessité de bien réagir dès le prochain rendez-vous contre le CABBA en déplacement pour amorcer le sauvetage de la JSMB, dit-il.

«Ce serait vous mentir si je vous disais que l’ambiance est au top ; mais sachez que c’est tout le groupe qui se trouve bien concentré sur sa tâche consistant justement à profiter au maximum de cet arrêt de la compétition officielle pour nous remettre en cause et travailler plus nos insuffisances.

Il est vrai aussi que la situation de notre équipe en championnat est loin d’être reluisante, mais ma foi, tout le monde se sent responsable et surtout prêt pour faire les sacrifices qu’il faut afin de sauver le club de la relégation» et de poursuivre «Je crois que notre mauvaise entame de la phase retour du championnat nous a fait perdre notre équilibre et notre confiance, ajoutée à tout cela, cette valse des entraineurs et toute la pression qui découle d’une telle situation.

Cependant, on devrait bien mettre un terme à cette longue traversée du désert et penser de manière responsable et lucide à gérer convenablement la suite de la compétition pour nous tirer d’affaire. Ainsi, il nous reste encore six matchs à disputer, il faudra alors les négocier un par un pour espérer récolter le maximum de points pour parvenir à réaliser notre objectif du maintien».

En conclusion il lance un appel aux supporters «Nos chers supporters ont raison de se montrer en colère contre nous et nous comprenons, donc, totalement leur angoisse après tous ces résultats négatifs de notre équipe. Toutefois, je leur lance un appel pour leur demander de rester toujours à nos côtés car, c’est dans ces moments de doute et de crise que nous avons le plus besoin de leur réconfort pour réaliser ensemble cet objectif de maintien qui nous tient tous à cœur et pour lequel nous nous battrons bec et ongles pour honorer nos engagements envers ce club».

Propos recueillis par B. Ouari

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