Un effectif réduit pour la vaccination du cheptel

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La subdivision de l’agriculture de la daïra de M’Chedallah a lancé au début de cette semaine, la campagne de vaccination annuelle du cheptel ruminant, en commençant par le vaccin anti-aphteux ciblant en premier lieu les bovins. La campagne a débuté dans la commune de Chorfa, qui enregistre le taux le plus élevé d’élevage bovin, notamment de vaches laitières importées. Cependant, les quatre communes incluses dans la circonscription de cette subdivision agricole, sur les six que compte la daïra de M’Chedallah, sont concernées par cette campagne de vaccination. Il s’agit de M’Chedallah, Saharidj, Aghbalou et enfin chorfa. Les deux communes restantes qui sont Ahnif et Ath Mansour dépendent de la subdivision agricole implantée au chef-lieu de commune d’Ahnif. Il convient de souligner que cette campagne qui comprend aussi la vaccination contre la brucellose et l’anti-clavelée toucherait aussi bien le bovin confiné dans les étables que celui dénommé extensif, lâché dans les pâturages collectifs en haute montagne, dans les communes de Saharidj et Aghbalou, dont le nombre global frôle les 4 000 tètes. Une source proche de la subdivision nous apprendra qu’une autre campagne de vaccination contre la brucellose serait enchaînée immédiatement après celle de l’anti-aphteuse. Notre source déplore cependant le manque paralysant en praticiens de la santé animale, lesquels se résument à deux vétérinaires dont l’un est rémunéré dans le cadre du pré-emploi malgré un énorme plan de charge et un long programme d’activité pour ce service des plus névralgiques, ce qui explique le retard mis pour ce genre d’opérations (campagne de vaccination) arrêtées dans un calendrier annuel impossible à respecter du fait du manque d’effectif. Ceci d’autant plus que plusieurs cas de brucellose sont dépistés à travers l’ensemble des communes. Force est de souligner qu’il s’agit là d’une dangereuse maladie transmissible à l’homme par contamination. Le cheptel caprin en reste le porteur principal, mais cela n’exclut pas que le reste du cheptel ruminant, notamment le bovin, y soit aussi menacé. Rappelons, pour conclure, que le vaccin antirabique (contre la rage)- qui est plus qu’indispensable, sachant que ce virus transmissible à l’homme est mortel après une atroce agonie- a été amputé à la gamme des vaccins préventifs pour animaux assurés par les services étatiques depuis plus de sept ans, d’autant plus que le vecteur principal de ce terrible virus reste la race canine, sachant que des meutes de chiens errants circulent à travers toute la région et se mêlent bien souvent aux chiens domestiques qui jouent le rôle de courroie de transmission à l’homme.

Oulaid Soualah

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