Face aux actions de protestation des enseignants contractuels qui exigent une intégration directe, le même responsable s’est montré rigoureux, en affirmant que «pas de recrutement d’office», avant d’ajouter que «les lois qui régissent et réglementent l’accès à la fonction publique soumettent tout le monde à une sélection». Il a précisé que les 25.115 enseignants contractuels ont été embouchés selon des contrats délimités dans le temps. En effet, leur situation administrative, a-t-il soutenu, ne leur donne pas le droit d’être titularisés. En revanche, il a considéré que leur expérience acquise leur permettra de répondre facilement aux questions des épreuves. «Ce sont des candidats potentiels qui ont accumulé de l’expérience qui va jouer en leur faveur», a-t-il noté. Par ailleurs, l’invité de la radio a fait état d’une réunion qui regroupera, demain, la ministre de l’Éducation nationale et les directeurs de l’éducation dans le cadre de la préparation pour les examens de fin d’année.
Samira Saïdj