Revoilà les embouteillages au lieu-dit " La Casse"

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Décidément, ce point noir pour tous les usagers qui doivent se rendre à Tizi-Ouzou via Draâ Ben Khedda ou dans le sens inverse pour ceux devant rallier Tirmitine ou encore les communes du Sud de la wilaya, à savoir Aït Yahia Moussa, Draâ El-Mizan, Tizi-Gheniff, Boghni ou encore Bouira, est loin d'être éradiqué.

En effet, après un laps de temps trop court, d’ailleurs, d’environ une quinzaine de jours, où les automobilistes ont été soulagés, voilà que leur calvaire reprend de plus belle. «Peut être, c’est dû à la fermeture du débit de boissons durant quelques jours. Parce que je peux vous dire que cela commence à ce niveau lorsque les consommateurs s’y arrêtent», pense un transporteur de voyageurs assurant la ligne Aït Yahia Moussa- Draâ Ben Khedda. Alors que d’autres, même s’ils sont du même avis que cet automobiliste, trouvent que les embouteillages sont aussi provoqués par ceux qui viennent chercher les pièces de rechange chez les dizaines de revendeurs installées dans ce lieu-dit  » La Casse ». «Des dizaines de véhicules sont garés le long de ce tronçon de la route. Et la circulation est freinée à chaque fois qu’un automobiliste se rabat sur la route», nous dit un autre usager. Mais, pour cet autre, les embouteillages n’apparaissent qu’en fin de journée. «Comment arrive-t-on à bloquer l’intersection entre la RN 25 et le CW 128 dès seize heures? C’est qu’il y a une cause. Il faudrait, donc, que les services concernés trouvent une solution», propose un troisième intervenant. En tout cas, aussi bien les automobilistes que les voyageurs ne savent plus à qui s’adresser. Des travailleurs et des fonctionnaires exerçant à Tizi-Ouzou où à Draâ Ben Khedda sont quotidiennement pris dans ce piège, parfois, jusqu’à vingt heures, voire plus. «La dernière fois, après une rixe entre deux automobilistes qui s’est transformée en bagarre générale, des bus ont été bloqués sur place jusqu’à vingt-deux heures. C’était alors l’affolement général. C’est pour vous dire que ce point noir attend toujours son éradication», nous confie un fonctionnaire à la wilaya. Par ailleurs, les parents des étudiantes sont encore plus inquiets. «Si le bus arrive à Aït Yahia Moussa vers vingt-heures, que feront les jeunes filles pour se rendre vers les villages ? Et puis, à partir de dix-huit heures au plus tard, il n’y a plus de fourgons», nous fait savoir un parent d’une étudiante de Tachtiouine. Ce problème existe depuis plus de cinq ans. En dépit des actions menées par les automobilistes impliquant même les responsables locaux et les chefs de dairas de Draâ El-Mizan et de Draâ Ben Khedda dont les citoyens sont les plus touchés, rien n’a été fait pour mettre fin à cette situation qui ne fait que se compliquer. Peut-être, il faudrait attendre la livraison de la pénétrante vers l’autoroute Est-ouest qui n’est pas pour demain, quand on sait que ce projet n’a atteint que 20% d’avancement.

Amar Ouramdane

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