La cheffe de daïra rassure

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Suite aux protestations qu’a connues la commune de Darguina après l’affichage de la liste des pré-bénéficiaires des 52 logements sociaux construits au niveau de la commune, les esprits se sont calmés après l’intervention de la cheffe de daïra qui a tenu à rassurer tout le monde et a promis d’étudier et de prendre en charge toutes les réclamations. «Après plusieurs tentatives de fermeture des sièges de l’APC et de la daïra et coupure de la route à la circulation, je suis sortie sur le terrain et j’ai eu une discussion franche avec les protestataires pour désamorcer la situation», nous a dit la cheffe de daïra, Mme Djamila Touati, épouse Aïmeur. Et d’ajouter : «J’ai promis de prendre en charge leurs doléances. Ils ont accepté mes propositions et je vais honorer mes engagements vis-à-vis d’eux». Elle n’a pas omis de remercier les populations de toute la daïra de Darguina pour leur attitude respectueuse malgré les divergences. «Je remercie énormément les gens de Darguina, car, malgré l’ampleur des situations problématiques, ils m’ont toujours bien respectée et écoutée», soulignera-t-il. D’après la cheffe de daïra, le problème soulevé concerne seulement la localité de Saâdane. Les 15 logements attribués à cette partie n’ont pas été alloués aux plus méritants. Mais d’après quelques personnes interrogées sur le sujet, la problématique dépasse le quartier de Saâdane : elle préconise que toute la liste soit refaite pour une distribution plus équitable. Elle dénonce le fait que certains villages soient plus avantagés par rapport à d’autres et que les habitants du chef-lieu sont les plus pénalisés, eux, qui n’ont pas le droit de bénéficier de l’habitat rural, veulent bien accéder à un plus grand quota de logements sociaux. La distribution de logements sociaux à travers la wilaya, ainsi qu’à travers l’Algérie, débouche automatiquement sur des mouvements de contestations et les pouvoir publics n’arrivent toujours pas à trouver de parades ! S’appuyer sur le mouvement associatif pourrait mettre fin à toutes ces crises à répétition, car il peut être utilisé comme moyens de vulgarisation des règles et des lois régissant cette opération, et aussi les associations peuvent être intégrées, à titre consultatif, dans les brigades d’enquêtes. La population appréhende chaque fois l’affichage de ces fameuses listes, car les contestations qui en découlent ne sont toujours pas canalisées et contrôlées, alors elles finissent par déborder au point de pénaliser tout le monde. Une solution réelle et définitive doit être trouvée pour mettre un terme à ce phénomène qui gangrène l’existence de nos concitoyens.

Saïd M.

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