Les agents de sécurité en grève ouverte

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Des dizaines d’agents de sécurité de la société de gardiennage (AATS) exerçant au niveau du complexe avicole d’Aïn Aloui, une filiale du groupe avicole du Centre, ont entamé en début de cette semaine, une grève illimitée pour réclamer de meilleures conditions de travail. Pour rappel, le 4 avril dernier, ils ont brandi la menace d’une grève ouverte en lancent un ultimatum de 3 jours à la direction pour réponde favorablement à leurs doléances. Par leur action, les grévistes, 48 au total, disent vouloir dénoncer «leurs conditions socioprofessionnelles qu’ils qualifient de précaires». Dans la requête qu’ils adresseront à différentes responsables dont l’inspection du travail, les agents grévistes se plaignent, entre autres, de la non régularisation de la situation des employés vis-à-vis de la sécurité sociale, du non paiement des salaires mensuels, des congés annuels, des allocations familiales, de l’absence de certificats de travail et des ponctions sur les salaires. Les grévistes font aussi état de «la non-conformité des bulletins de salaires avec la loi en vigueur». Pour eux, «les 48 employés du site travaillent presque au noir». Les agents de sécurité font, par ailleurs, savoir qu’ils avaient, à maintes reprises, réclamés l’amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles, mais en vain. Pire encore, les choses se sont, d’après-eux, empirées depuis. Résultat : la situation s’est transformée en un conflit permanent entre les agents et la direction. Pourtant, font remarquer nos interlocuteurs, d»es réunions de médiation avaient été organisées par l’inspection de travail de Bouira, mais sans que cela ne débouche sur des résultats concrets». À présent, les grévistes conditionnent la reprise du travail par la satisfaction des leurs revendications qu’ils estiment légitimes.

D. M.

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