Le pont carrossable réalisé en 2012 et qui relie les deux rives de la commune d’El-Adjiba, à l’Est du chef-lieu de wilaya de Bouira, demeure une bouffée d’oxygène aux citoyens des villages Hagui et Semmache. Ainsi, cet ouvrage a véritablement rapproché les deux berges, a désenclavé la région et a même permis aux usagers du CW98 de rallier l’autoroute Est-ouest, en un laps de temps. Néanmoins, cet axe se retrouve au fil des jours, incapable de supporter l’important taux de trafic qu’il enregistre de jour comme de nuit, en raison de sa largeur un peu rétrécie. Ceci s’est manifesté lorsque des camions de gros tonnage appartenant à une entreprise chargée du projet de la pénétrante autoroutière reliant Ahnif à Béjaïa, faisaient des navettes quotidiennes. Ces derniers qui transportent de la terre à partir d’Assif Asemmadh provoquent ainsi des désagréments à beaucoup d’automobilistes qui traversent ce pont, la peur au ventre, de se retrouver face à l’un d’eux (ces camions). Aussi, il importe de souligner que les incessants voyages de ces engins commencent à faire détériorer l’état de la chaussée, au point où dans certains endroits on y constate des nids-de-poules et autres dégradations qui ont vu le jour, récemment. Par ailleurs, à cet endroit justement, on déplore l’absence des plaques routières de signalisation. D’ailleurs des automobilistes étrangers à la région, butent, à chaque fois, sur des difficultés de rallier tel ou tel village, et cela est fortement remarqué auprès des amoureux de la nature qui viennent se détendre à la station climatique de Tikjda. Il est aussi remarqué l’absence de la délimitation de cet axe par des lisières de part et d’autre de la chaussée et aussi le traçage de cette dernière à l’effet d’indiquer les voies, particulièrement la nuit.
S. M.