La ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghebrit a affirmé hier à Alger, que la commission nationale chargée des programmes est algérienne et son travail se fait dans la transparence. En effet, Mme. Benghebrit a mis fin à la polémique qui a suivi l’annonce de la mise en place des programmes de deuxième génération, notamment suite à la contestation de certaines organisations syndicales et parentales qui ont émis des réserves quant au travail de ladite commission. «La commission nationale chargée des programmes de deuxième génération est algérienne. Elle travaille dans la transparence, tout en respectant les composants de l’identité nationale, à savoir, l’Arabité l’Islam et l’Amazighité», a indiqué la ministre à la presse en marge de l’organisation de la journée parlementaire consacrée au débat sur les programmes de deuxième génération. À travers cette journée, la ministre de l’Éducation a voulu rendre public ce que son secteur est en train de faire dans ce cadre du processus de réformes scolaires engagé depuis 2003. «Notre objectif à nous, aujourd’hui, c’est de montrer à tous, particulièrement aux représentants du peuple, à la presse et à la société les efforts menés par le ministère de l’Éducation nationale», a-t-elle dit. Et d’ajouter, dans ce sens, que grâce à l’accumulation d’expérience, son département pourra présenter des améliorations. «Aujourd’hui, les experts de la commission nationale ont présenté des exposés théoriques ainsi que des vidéos, car il était important pour nous de montrer concrètement la valeur ajoutée de ces améliorations», a-t-elle encore expliqué. Elle a jugé «nécessaire» d’avoir des normes, concernant les heures, les semaines, ainsi que le contenu d’enseignement. La première responsable du secteur de l’éducation a, également, mis en exergue l’importance de la formation pour faire réussir la mise en place, à partir de la prochaine année scolaire, de ces nouveaux programmes pour les premières et deuxièmes années primaire, ainsi que pour la première année du collège. «La formation a démarré en janvier 2015. Il y a déjà 500 inspecteurs qui ont été formés», a-t-elle fait savoir. Selon elle, le redéploiement de cette formation au niveau de la souscription et des enseignants, «est un travail pénible qui ne se fait pas du jour au lendemain». Par ailleurs, la ministre de l’Éducation a estimé que le seul ennemi de son département est la dégradation de la gestion. «Il faut arriver à un consensus pour promouvoir le secteur de l’éducation», a-t-elle plaidé.
Samira Saïdj