Le printemps, un cauchemar réel pour les personnes allergiques !

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C’est le printemps! La verdure, les fleurs et le beau temps sont au rendez-vous au grand plaisir des amoureux de la nature. Néanmoins, pour certaines personnes, le retour du printemps n’est pas synonyme de fête, loin s’en faut, car elles souffrent de ce que l’on appelle les allergies respiratoires, lesquelles se déclenchent à l’arrivée de la saison printanière. Et c’est le début du cauchemar pour ces malades qui dépensent des sommes faramineuses entre consultations et médicaments, afin de traiter leurs allergies dues, en particulier, au pollen dégagé par toutes sortes de fleurs. Ces jours-ci, comme nous l’avons constaté les herbacés et les arbres ont tous fleuris ! Et ça, les personnes atteintes d’allergie en ont horreur. Il leur est quasiment impossible de tenir entre les mains les fleurs et les sentir, et ce, pour le simple fait que le pollen provoque chez eux des crises d’allergies, caractérisées par les éternuements, l’écoulement nasal, la toux, le larmoiement des yeux, les démangeaisons et les crises d’eczéma et d’asthme chez ceux qui souffrent de ces maladies respiratoires chroniques. Ces symptômes d’allergie sont très gênants et incommodants pour les malades, lesquels n’hésitent pas à consulter le médecin, et notamment l’allergologue, qui prescrit les antihistaminiques et les anti-inflammatoires, et ce, afin de calmer les symptômes gênants déclenchés par le rhume du foin, l’allergie due aux réactions cutanées ou le redoutable asthme suite à l’inhalation par voie respiratoire du pollen dégagé par les fleurs des prés et ceux des arbres. Dans la région de M’Chedallah, l’allergie due au pollen fait des ravages, ces derniers jours, où beaucoup de citoyens se sont retrouvés chez le médecin afin de se faire traiter. Sur un autre registre, il y a lieu de souligner la pertinence ou non de la plantation de certain arbres d’alignement dans la ville de M’Chedallah, comme le mimosa. Ce dernier végétal produit une quantité impressionnante de pollen jaunâtre, qui se dépose partout, on dirait une poudre parsemée à tout-va. Le vent qui souffle, de temps à autre, soulève ce pollen dans l’air, ce qui rend la respiration des citoyens problématique, surtout des personnes atteintes d’affections allergiques saisonnières (rhinites, rhume du foin,…) et chroniques (asthme, eczéma,…). Est-il plus judicieux de penser sérieusement à planter des arbres d’alignement moins polonisant et moins allergisant que le mimosa et autres ? La question reste posée!

Y. Samir

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