En prévision du concours de recrutement des enseignants, pas moins de 27 455 candidats ont confirmé leur participation à Tizi-Ouzou.
C’est ce qu’a souligné hier, le secrétaire général de la direction de l’éducation, Hafidh Acher, qui a précisé que parmi ces postulants, 1 221 sont des contractuels. Après les inscriptions sur le net, le retrait des convocations pour le concours de recrutement des enseignants a commencé il y a quelques jours. Un concours qui a connu, comme prévu, une influence particulière de la part des candidats à Tizi-Ouzou. Le nombre d’inscrits est, d’ailleurs, important puisqu’ils sont 27 455 postulants aux 823 postes à pourvoir dont a bénéficié la wilaya. Le secrétaire général à la direction de l’éducation locale, Hafidh Acher, précise que parmi les postulants, 17 892 prétendent aux 478 postes disponibles au niveau du cycle primaire. Pour le CEM, l’on a recensé pas moins de 6 768 candidats aux 236 postes disponibles. Alors que les 109 postes du secondaire ont attiré la convoitise de 2 795 candidats. Le concours de cette année est, pour rappel, un peu particulier, puisque contrairement aux éditions passées, des modifications ont été apportées par le ministère de l’Éducation nationale. Il s’agit notamment, de l’introduction de l’épreuve écrite. Cette dernière est prévue pour le 30 avril prochain, jour durant lequel, les candidats sont appelés vers des centres d’examens exactement comme n’importe quel autre examen de fin de cycle. À Tizi-Ouzou, 83 centres d’examen ont été désignés afin d’ouvrir leurs portes aux postulants. Le secrétaire général parle, en effet, de huit (08) lycées, dix neuf (19) CEM et enfin cinquante six (56) établissements primaires. Lesdits centres ont «été choisis sur la base des instructions émanant du ministère de l’Éducation nationale qui a prévu que ces derniers soient choisis à travers le chef-lieu des willayas et à leur périphéries», dira le représentant de la direction pour expliquer «la répartition» des candidats à travers ces centres et les choix souvent discutés. Puisque, nombreux d’entre eux qui se rentrouvrent convoqués à des centres très éloignés de leurs lieux de résidence.
1 221 dossiers des contractuels enregistrés
Un fait que Hafidh Acher explique par le fait que cette même répartition est une «opération centralisée» effectuée au niveau d’Alger. L’examen qui est prévu pour toute la journée, portera sur des questions relatives «à la spécialité dont laquelle ont postule, l’informatique, la culture générale et enfin le français», rappelle-t-il. Ajoutant que pour la première fois, aussi, la formule d’examen ayant changé «les copies et réponses des candidats vont être acheminées vers un cendre de regroupement à Alger, comme partout sur le territoire national. Une fois rendues anonymes, elles seront par la suite renvoyées vers un centre de correction, dont nous ne connaissons pas la région. Après correction, c’est au centre de regroupement de récupérer les notes et de les communiquer aux directions concernées pour affichages», dira-t-il, ajoutant que chaque candidat ayant obtenu une note de plus de 10, est jugé qualifié à la seconde étape qui est celle de l’entretien oral. Ce dernier est prévu pour les 8 et 9 juin prochain et sera accompli au niveau de la wilaya. Par ailleurs, le représentant de la direction souligne que parmi le total des inscrits, des contractuels ont déposé leurs dossiers. Il en compte, d’ailleurs, pas moins de 1 221 dossiers reçus. Ils sont répartis à travers les différents paliers comme suite : 634 pour les postes du primaire, 389 pour ceux du CEM et enfin 189 pour les postes disponibles aux lycées. Le secrétaire général de la direction de l’éducation affirme, cependant, ne pas disposer du nombre total des enseignants contractuels que compte la wilaya, puisque «l’opération de recensement par les responsables des différents établissements est en cours». À voir les dizaines d’enseignants contractuels qui observaient, hier, un sit-in devant la direction de l’éducation, on estime que la revendication d’intégration sans passer par le concours est toujours de mise. Et que nombreux sont ceux qui boycottent le recours au concours, malgré les assurances du ministère. Un ministère entre les mains duquel se trouve la solution au problème, puisque «la direction ne peut rien faire», conclue le SG de la direction de l’éducation à Tizi-Ouzou.
Tassadit. Ch.