Cap sur l’éclairage public

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Le service chargé de la maintenance du réseau d’éclairage public de l’APC d’Aïn El Hammam, est à pied d’œuvre ces jours-ci pour procéder aux réparations nécessaires Selon Yacine, l’électricien, l’équipe a déjà remis en état plusieurs quartiers où des lampes grillées ont été remplacées et parfois des équipements changés lorsque leur état ne permet pas de les réparer.

Il en est ainsi du quartier Sidi Ali Ouyahia, un ensemble d’habitations situé à l’Est de la ville. Quant au réseau d’éclairage public se trouvant sur la rue reliant Sidi Ali Ouyahia au lycée de jeunes filles et au CEM Amer Ath Chikh, sur les hauteurs de la ville, elle fait en ce moment l’objet de travaux importants. Les ouvriers doivent, en effet, procéder au changement de câbles souterrains endommagés en plusieurs endroits. Pour éviter toute panne future ou danger éventuel, il a été décidé de les remplacer par des conducteurs aériens accrochés aux pylônes qui longent le boulevard. «Dès que nous aurons terminé la route du nouveau lycée, nous nous attaquerons au grand boulevard allant du CEM d’Ouaghzen, à trois kilomètres à l’Ouest du chef-lieu communal, jusqu’au CEM Amer Ath Chikh, soit sur une distance totale de plus de quatre kilomètres», ajoute notre interlocuteur. Cet axe, très fréquenté par des voitures et des piétons, englobe aussi la route d’Akkar, desservant l’hôpital et le lieu-dit «ahechad Bouakouir». Il faut dire que depuis que l’APC s’est dotée d’un camion nacelle, les pannes d’éclairage des rues de la ville particulièrement, sont de moins en moins fréquentes. «Dès qu’on nous signale une avarie quelconque, notre équipe se déplace pour procéder aux réparations nécessaires», nous dira-t-on. Ce n’est qu’une fois que les réparations de l’éclairage de la ville et de ses environs seront terminées que viendra alors le tour des villages dont les travaux doivent être finis avant l’arrivée du mois de carême. Ce qui n’est pas sûr, vu que le mois sacré sera là dans un peu plus d’un mois. Il est clair que si les citoyens de la commune sont des couche tôt durant onze mois, ils ne font pas l’impasse sur les soirées ramadhanesques qui durent jusqu’au matin. Ceux qui veillent dans les cafés rentrent à pied à des heures indues de la nuit où ils ne trouvent ni fourgon, ni taxi. Par ailleurs, les villageois espèrent que l’extension du réseau existant soit inscrite dans les projets de l’APC pour que les routes menant de chez eux jusqu’en ville soient éclairées. Une suggestion qui peut être entendue vu qu’une partie du réseau existe déjà.

A.O.T

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