Certes, les infrastructures sportives et de loisirs manquent terriblement au village de Toghza, qui compte près de 3 000 habitants, dont 70 % de la population est constituée de la frange juvénile. Néanmoins, il y a ce projet de réalisation d’une salle polyvalente, dont les travaux sont lancés dernièrement. Cette salle est située au cœur du village, et est contiguë à la salle de soins. Sa position est stratégique, du moment qu’elle est située à 50 mètres du CEM « Merzouk Lhadj » et de l’école primaire « Khellal Slimane », sis tous deux dans ce patelin, ce qui y facilite énormément l’accès, aux élèves notamment. Cette structure est venue à pic, puisque le village de Toghza compte un club sportif amateur de Taekwendo de renom, lequel participe aux différents championnats, toutes catégories confondues, et ce, en sus des compétitions internationales. Ce club qui a formé des champions ne possède pas une salle digne de ce nom. Ainsi, la salle polyvalente, laquelle est en train d’être réalisée (les travaux sont, actuellement, au stade des fouilles) « délivrera » les athlètes des arts martiaux, entre autres, de ce calvaire de l’absence d’une salle de sport. Toutefois, il y a lieu de souligner, dans la foulée, cette situation peu enviable pour ce qui est des sports exercés en plein air, comme le football. En effet, les férus de la balle ronde de ce village de Toghza n’ont pas où pratiquer leur sport favoris, car le terrain servant autrefois de stade de fortune, situé à proximité de l’oued Sahel qui traverse cette localité n’est plus accessible pour eux, et ce, à cause de l’opposition du propriétaire du terrain, qui, nous dit-on, l’aurait récupéré. Du coup, les jeunes de la localité se sont retrouvés sans aucun terrain pour la pratique du football. Finis donc, les tournois de foot qu’organisaient, de temps à autre, les jeunes de ce village pour l’évasion et la distraction, ce qui va les ennuyer davantage. Par conséquent, ces derniers ne demandent, ni plus ni moins, que la réalisation d’un stade pour pratiquer en toute quiétude le sport.
Y. Samir