Les adjoints et les superviseurs de l’éducation, qui ont observé hier, une grève au niveau national, ont interpellé la ministre de tutelle, afin qu’elle prenne en charge leurs revendications. En effet, dans une lettre adressée à la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit, le comité national des adjoints de l’éducation a mis l’accent sur la situation lamentable dans laquelle se trouve cette tranche de travailleurs. «Nous interpelons la ministre de l’Education afin qu’elle intervienne d’une manière urgente et redonne la considération qu’ils méritent aux adjoints et superviseurs du secteur de l’éducation, perdue notamment suite à la révision incorrecte du statut particulier 240-12», lit-on dans ladite lettre. Cette entité syndicale, affiliée à l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (UNPEF), a tenu à souligner que les adjoints de l’éducation font partie du corps pédagogique. «Leurs tâches sont de caractère pédagogique, social, culturel et administratif», a précisé le même document. S’agissant de la grève à laquelle a appelé hier, ledit syndicat, le chargé de communication de l’Unpef, Messaoud Amraoui a estimé qu’ «elle a été massivement suivie». Ce débrayage a été accompagné de plusieurs rassemblements devant les directions de l’éducation de différentes wilayas, à savoir, Blida, Biskra, Tiaret et Laghouat. Dans ce sillage, l’interlocuteur a dénoncé «la répression» exercée par les forces de l’ordre à l’égard des manifestants dans la wilaya de Blida. Le même responsable a fait savoir que les protestataires menacent de radicaliser leur mouvement de protestation, «si les autorités concernées de nonne pas une suite favorable à leurs revendications». Les revendications mentionnées dans la lettre des adjoints de l’éduction s’articulent autour de plusieurs points. Il s’agit, entre autres, de la généralisation du grade de superviseur de l’éducation pour tous les adjoints de l’éducation et de la valorisation de l’expérience professionnelle pour tous les superviseurs de l’éducation dans la promotion au grade de superviseur principal. Cette tranche de travailleurs exige, également, la valorisation des diplômes dans la promotion au grade de superviseur principal de l’éducation.
Samira Saïdj