Vente de vignettes automobiles

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L’opération de vente des vignettes automobiles pour l’année 2016, vient de commencer à Aïn El Hammam, depuis mardi dernier, et durera jusqu’au 02 juin prochain, apprend-on au guichet du bureau d’Algérie Poste d’Aïn El Hammam. Un second point de vente est ouvert à une centaine de mètres plus loin, au niveau du receveur des impôts où une affiche exhorte les citoyens à s’acquitter de cette «obligation légale», dès les premiers jours afin d’éviter les désagréments des chaînes qui ne manqueront pas de se former devant les guichets, les derniers jours de l’opération. Il est, par ailleurs, stipulé que la vignette doit être apposée sur le pare-brise du véhicule sans, toutefois, en préciser l’endroit exact alors que certains préconisent le côté droit. Les automobilistes doivent aussi savoir que «le défaut d’apposition expose le contrevenant à l’application d’une amende d’une somme égale à cinquante pour cent du montant de la vignette». Bien que ce ne soit pas encore la grande foule, une chaîne de propriétaires de véhicules est observée durant les trois premiers jours au guichet de la poste, réservé à cet effet. Une dizaine de cartes grises sont alignées devant la préposée réquisitionnée, semble-t-il, pour cette opération. Dans la file d’attente, les discussions portent sur l’utilité de cet «impôt», disent-ils, et la somme à débourser. Le propriétaire d’un véhicule d’une puissance de huit chevaux, mis en circulation durant l’année 2015, doit, à titre d’exemple, s’acquitter de quatre mille dinars (4 000,00), alors que ceux dont la date de mise en circulation est inconnue, seront taxés à cinq cents dinars seulement. Les clients relèvent qu’ils paient plus «alors que leur voiture a vieilli». Comparé à celui pratiqué l’an dernier, le montant de la vignette a été en effet, majoré d’environ cinquante pour cent, cette année. Ce qui est loin d’être du goût des présents qui trouvent les prix exorbitants et enchainent sur l’état des routes qui se trouvent «dans un mauvais état général et surtout peu sûres, alors que leur contribution doit être destinée à leur entretien». Cependant, Ils ne manquent pas de s’acquitter de leur «dû» et de signaler qu’ils préfèrent s’y prendre à l’avance plutôt que d’attendre les derniers jours, avant la fin de l’opération. Comme chaque année, c’est à ce moment que les retardataires affluent, créant un embouteillage au niveau des guichets.

A.O.T.

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