Au terme de l’assemblée générale, une rencontre marathon qui a duré jusqu’à tard dans l’après-midi d’avant-hier, étudiants et recteur ont fini par trouver un terrain d’entente et approuver les doléances phares mises en exergue. Il a été question d’abord de cette histoire d’agression, et donc de sécurité qui a été à l’origine de la paralysie du campus. A ce propos et après avoir démis de ses fonction le coordinateur de sécurité par qui le mal est arrivé il a été convenu et consigné sur le PV, d’ «assurer aux agents de sécurité des formations cycliques (psychologie, communication…), leur imposer le respect de la réglementation interne, désigner une cellule qui, dorénavant, sera chargée de la gestion du bureau interne de la sécurité». La liberté de s’organiser et de s’exprimer a été aussi au centre du débat. Sur ce sujet, a été retenue l’ouverture du campus sur les questions de «liberté d’expression et de différences d’opinions dans un cadre pacifique et loin des considérations partisanes». Il a été aussi retenu et approuvé «la reconnaissance de l’organisation autonome» représentative des étudiants. Les questions pédagogiques ont été survolées avec l’accord de leur consacrer une assemblée générale pour aujourd’hui, mardi. Cela étant, les étudiants ont tout de même arraché l’exigence de laisser la bibliothèque centrale ouverte jusqu’à 20 heures. Le PV de l’assemblée se termine par la dénonciation des manipulations qui suggéraient que le mouvement de grève enclenché il y a trois semaines est parti d’étudiants séparatistes.
Soulignons, pour finir, qu’à la fin de cette assemblée, il a décidé de reprendre les cours.
B.D.B.